De plus en plus de compagnies aériennes viennent en Polynésie : 10 au total, dont 8 compagnies internationales si l’on compte Delta Airlines qui n’a fait qu’une saison pour l’instant et 2 compagnies domestiques, Air Tahiti et Air Moana.
Bientôt 9 destinations avec la reprise de la ligne vers Tokyo en novembre avec ATN et l’ouverture d’une ligne vers Fidji avec Air Calin en décembre.
On compte 48 destinations en Polynésie française et une quarantaine de vols par semaine à l’international.
Conséquence, les chiffres du trafic international ont doublé avec près de deux millions de passagers qui ont foulé le sol de l’aéroport de Tahiti l’an dernier. C’est 158 % de plus qu’en 2021. Le trafic domestique a lui aussi augmenté de 44 %, ce qui se traduit par 70% de passagers en plus.
Forcément, l’aéroport de Tahiti construit dans les années 60 a besoin d’être agrandi et rénové, même si plusieurs milliards ont déjà été investis par ADT.
L’attribution de la gestion de l’aéroport serait donc bienvenue après des années d’attente pour que l’aéroport se modernise enfin.
Déjà 13 ans de conflit entre la mairie de Faa’a, le concessionnaire officiel et l’Etat, la CCISM. La Setil a perdu la gestion en 2010, puis Egis a récupéré la gestion de l’aéroport de Tahiti, et les recours se sont enchainés…Vinci Aéroports a tenté sa chance, mais c’est toujours Egis et donc ADT qui gère…Mais jusqu’à quand ?
L’Etat s’est engagé en juin dernier sur plus d’un milliard de travaux de rénovation en attendant la fin de la procédure avec, c’est nouveau, une prise en compte des souhaits du gouvernement et de l’environnement.
Le futur gestionnaire pourrait être obligé d’aller vers un aéroport décarboné qui fonctionne aux énergies renouvelables.