La France doit "assumer les essais nucléaires en Polynésie". Cette phrase a été prononcée par Annick Girardin lors de sa visite en Polynésie française. Mais aujourd'hui la communauté scientifique se déchire sur les conséquences des retombées radioactives sur les populations.
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"On avait confiance en nos chefs et aux informations passées", témoigne Claude Lequesne, vétéran des essais nucléaires de 1966 à 1981, qui avait une confiance aveugle en sa hiérarchie. Et pourtant les cinq archipels de la Polynésie française ont été tous touchés par les retombées radioactivités.
Dimanche 21 janvier, un article du Parisien a mis en exergue un rapport d'un pédopsychiatre, Christian Sueur. Cet ancien chef de service du service de pédopsychiatrie du CHPF a mis en avant dans son rapport les effets des retombées radioactives des essais atmosphériques sur les enfants et petits-enfants des anciens travailleurs du CEP.
Pour le médecin militaire, Patrice Baert, ce rapport est excessif voire mensonger. "Pour ce qui est des enfants de Tureia, je rassure tout le monde, ils vont bien" a t-il expliqué sur la plateau de Polynésie 1ère. De son côté, le pédopsychiatre, à l'origine du rapport, il a constaté durant les consultations de ces jeunes patients qu'"il y a plus de pathologies du développement chez les enfants en Polynésie française et particulièrement chez les petits-enfants des vétérans".
Explications de Henri Hélie et Massimo Bulgarelli
Dimanche 21 janvier, un article du Parisien a mis en exergue un rapport d'un pédopsychiatre, Christian Sueur. Cet ancien chef de service du service de pédopsychiatrie du CHPF a mis en avant dans son rapport les effets des retombées radioactives des essais atmosphériques sur les enfants et petits-enfants des anciens travailleurs du CEP.
Pour le médecin militaire, Patrice Baert, ce rapport est excessif voire mensonger. "Pour ce qui est des enfants de Tureia, je rassure tout le monde, ils vont bien" a t-il expliqué sur la plateau de Polynésie 1ère. De son côté, le pédopsychiatre, à l'origine du rapport, il a constaté durant les consultations de ces jeunes patients qu'"il y a plus de pathologies du développement chez les enfants en Polynésie française et particulièrement chez les petits-enfants des vétérans".
Explications de Henri Hélie et Massimo Bulgarelli