Dans un rapport, le docteur Christian Sueur s'interroge sur les répercussions génétiques liées aux retombées radioactives des essais atmosphériques sur les descendances des vétérans du CEP. Il dénonce également une omerta de la part du Service de santé des armées et réclame une étude indépendante.
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Dans un article publié sur le journal Le Parisien, le docteur Christian Sueur, ancien chef du service de pédopsychiatrie du CHPF, accuse l’armée de cacher des évaluations médicales effectuées sur les enfants de vétérans des essais nucléaires. Alerté par le nombre important d’enfants souffrant de problèmes physiques et mentaux lors de ses consultations dans les 5 archipels de la Polynésie française, il a lui-même consigné ses observations dans un rapport. Il s’étonne que les médecins de l’armée qui auscultent régulièrement les habitants des Tuamotu n’en aient pas fait de même.
Dans son rapport, le praticien a constaté que la plupart de ces enfants ont des parents ou grands-parents qui ont été exposés aux essais nucléaires. Pour mieux comprendre le lien entre ces deux phénomènes il préconise des recherches approfondies sur cette question. Malgré le manque d’empressement des autorités, et le décès deux défenseurs de la cause des victimes des essais nucléaires en Polynésie française. "Il est important que des études soient faites par des experts indépendants", explique le praticien.
Interview
Dans son rapport, le praticien a constaté que la plupart de ces enfants ont des parents ou grands-parents qui ont été exposés aux essais nucléaires. Pour mieux comprendre le lien entre ces deux phénomènes il préconise des recherches approfondies sur cette question. Malgré le manque d’empressement des autorités, et le décès deux défenseurs de la cause des victimes des essais nucléaires en Polynésie française. "Il est important que des études soient faites par des experts indépendants", explique le praticien.
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