Nucléaire : un rapport s'interroge sur les répercussions génétiques

Dans un rapport, le pédopsychiatre Christian Sueur s'interroge sur les répercussions génétiques provoquées par les retombées radioactives des essais atmosphériques sur les descendances des vétérans du Centre d’Essais du Pacifique (CEP).
Les essais nucléaires atmosphériques qui ont eu lieu, entre 1966 et 1974 en Polynésie française, ont-ils eu des répercussions génétiques sur les descendances des vétérans du Centre d’Essais du Pacifique (CEP) ayant participé à ces essais, et plus largement sur les populations locales ?

C'est une question posée par le journal Le Parisien dans un article qui reprend des éléments d'un rapport alarmant du pédopsychiatre Christian Sueur, ancien responsable de l’unité de pédopsychiatrie du Centre Hospitalier de Polynésie française.

Dans ce document, le praticien relève des anomalies morphologiques et/ou des retards mentaux chez de nombreux enfants consultés pour des Troubles Envahissants du Développement.

Des observations qui sont le fruit d’un travail de consultation et de recherche clinique, mené entre 2012 et 2017. Ce travail a été réalisé à Tahiti, et en particulier aux îles des Tuamotu-Gambier, l’une des zones les plus touchées par les retombées radioactives des 46 essais atmosphériques polynésiens menés durant huit ans à Moruroa et Fangataufa.