Observez les baleines, oui mais à bonne distance !

L'exemple à ne pas suivre. Ces baigneurs ne respectent aucunement la distance des 30 m entre l'animal et eux.
La saison des baleines a déjà commencé et avec elle, la polémique qui l'accompagne... L'observation des cétacés. Attraction touristique prisée, elle est souvent dénoncée par les riverains... Pour la proposer il faut posséder une autorisation délivrée par la Diren. Les consignes sont strictes et les gendarmes veillent au grain.

Pas la peine de naviguer très loin pour voir des baleines. Elles montrent le bout de leur queue dès le franchissement de la passe de Papeete. Aujourd'hui au large peut-être 5 ou 6 bateaux, des plongeurs, quelques touristes, et certains se sont mis à l'eau.

L'observation des baleines doit se faire dans le respect des règles afin de ne pas nuire aux cétacés.

Par contre vraiment beaucoup de baleines, qui s'amusent avec les globicéphales, des cétacés qui ressemblent plus ou moins à des dauphins.

De sortie également, deux gendarmes de la brigade nautique pour surveiller si les bateaux respectent bien les consignes de sécurité lors de l'observation des baleines. "Les bateaux doivent se trouver à 100 m, les nageurs à 30 m, en aucun cas ils doivent encercler la baleine, et jamais se retrouver dans la trajectoire d'une baleine", explique Thomas PIDOU, gendarme enquêteur subaquatique de la brigade nautique de Papeete.

Des gendarmes pas assez nombreux pour faire respecter la réglementation en matière d'observation des baleines.

Les gendarmes sortent tous les jours pour surveiller le comportement des gens en mer mais comme ils l'ont rappelé, ils ne sont que 5 à la brigade nautique, donc forcément quelques infractions leur échappent parfois.

Hier, la brigade nautique a procédé à la deuxième verbalisation du week-end au large de Taapuna, une amende de troisième classe pour un prestataire de service qui s'est approché trop près d'un cétacé et qui n'a pas écouté les conseils du gendarme qui lui ordonnait de s'éloigner. L’amende de 3e classe s’élève à 9 000 cfp. En cas de délit, selon le code de l’environnement, la contravention peut s’élever jusqu’à 17 800 000 cfp et entraîner la saisie du matériel.

Le message est clair et net.

Pour les riverains de Punaauia il faudrait plus de contrôles. En face de la passe de Taapuna sur un mur, on peut lire cet écriteau en gros : "laissez les baleines tranquilles !" Selon ces riverains, si certains respectent les règles, "il y a encore pas mal d'incivilités...les gens ne respectent pas, ils vont à côté des baleines, nagent à côté. Cela ne devrait pas être possible mais ils le font quand même...Certains bateaux traquent les baleines, c'est de la chasse. Il n'y a pas de respect de l'animal".

Ecoutez Lois, un habitant de la pointe de Nordhoff : 

 

Les gendarmes de leur côté assurent qu'ils font tout leur possible pour éviter les débordements.