L'Armée française a procédé à un exercice de sauvetage en mer mobilisant l'hélicoptère Dauphin jeudi matin devant les représentants des Tuvalu, Kiribati et des îles Cook présents pour le séminaire. Une démonstration de moyens et de savoir-faire français visant à construire un réseau et mieux collaborer entre pays du Pacifique.
Si on doit faire face à une crise particulière, qu'elle soit climatique, de pollution ou autre, il faut qu'on ait des moyens de réponse immédiate à ces crises. Et on est d'autant plus fort quand on travaille ensemble et qu'on se connaît.
Capitaine de frégate Rémi Balme - Commandant de la base navale de Papeete
Cette synergie favorise notamment le partage d'informations et les opérations dans toute la zone Pacifique. Des données qui peuvent ensuite servir à optimiser les interventions militaires.
Dans cette logique de confiance, ils partagent de l'information [qui nous permet] d'enquêter sur un bateau qui aurait un comportement suspect, éventuellement intervenir à proximité de leurs eaux en accord avec eux (...) et agir au plus proche du problème.
Commissaire principal Paul Marie Giry-Laterrière – conseiller pour l’action de l’état en mer
Ces rencontres et ces exercices sont aussi bénéfiques pour les petits états invités qui ne possèdent que très peu de moyens.
Des hélicoptères sont des atouts qui pourraient nous être très utiles en ce qui concerne la recherche et les secours.
Lieutenant Tuariki Henry – Police maritime des îles Cook
Des représentants de l’union européenne étaient également invités. Ces derniers proposent un logiciel pour coordonner les actions des différents pays alliés sur des opérations de secours en mer, de pêche illégale ou autres. "S’il n’y a qu’un ou deux navires à un endroit à la fois et qu'ils ont plusieurs tâches à effectuer, ils doivent travailler ensemble. Notre projet consiste à les y aider" explique Martin Cow Ki in Glott, directeur du Crimario.
Entretenir de bonnes relations régionales et opérer ensemble permet de mieux faire face aux nombreux défis des garde-côtes.