Les petites appréhensions ont la vie dure. Passer du bassin de natation à l’eau libre, c’est plus difficile qu’on ne le pense, surtout quand c’est la première fois. Sensations fortes pour Lila Faraire, jeune participante: "ça me fait peur parce qu’il y a des méduses. Quand on se fait piquer, on ne peut plus aller l’école pendant trois jours".
Dans le groupe, on s’entraîne au sauvetage en mer chaque semaine. Le volume d’entraînement, ce n’est pas un souci. C’est l’environnement qui est le plus difficile à maîtriser. "On n'est pas à 25 mètres précis". explique Dans Jezequel, coach du club Fenua sauvetage. "On n’a pas de lignes qui nous dirigent, pas de repères particuliers dans l’eau, à part les bouées. Les repères, ce sont les cocotiers, la pointe du Taharaa et la pointe Vénus ».
A l’opposé, il y a ceux qui ont de l’expérience. Jean Marc Rimaud, membre des clubs Olympic natation et Kona triathlon, revient des championnats du monde Xterra où il a du déclarer forfait, à cause d’une blessure au mollet: "je vais préparer les championnats du monde 2025 Xterra, les championnats de France master en avril, pour me maintenir".
Dans l'épreuve du 5000 mètrers, Enoa Vial finit premier, avec un temps de 59 minutes et 48 secondes: "je suis content mais un peu déçu. La deuxième bouée, j’ai eu du mal à la repérer avec les vagues". Prochain grand rendez-vous pour les juniors de la fédération: les championnats de France en décembre à Massy.