Selon un communiqué du haut-commissariat publié, ce lundi 7 février, les accidents corporels et mortels mettant en cause les deux-roues, sont en hausse en Polynésie et particulièrement à Tahiti et à Moorea. Autre constat, les personnes impliquées sont fréquemment sous l’emprise de l'alcool ou de produits stupéfiants.
C'est dans ce contexte qu'une opération "coup-de-poing", initiée par le commandement de la gendarmerie Nationale pour la Polynésie française a été conduite, ce samedi 5 février 2022 sur Tahiti, Moorea et dans l’ensemble des archipels.
Ces contrôles routiers étaient principalement axés sur les deux-roues, les infractions à la vitesse, l’alcoolémie, les stupéfiants ainsi que sur la vérification du port des équipements de sécurité.
Lors de cette opération, 54 gendarmes ont été mobilisés et 592 véhicules ont été contrôlés. 71 infractions ont été relevées par les gendarmes, appuyés sur certains sites par les policiers municipaux, à savoir :
- 5 conduites sous l’emprise d’un état alcoolique,
- 33 infractions pour défaut d’assurance, défaut de permis de conduire et non présentation de pièces afférentes à la conduite et à la mise en circulation d’un véhicule,
- 7 infractions pour modification ou transformation non autorisée de motorisation,
- 26 infractions pour des équipements non-conformes.
En zone police, à l’occasion de contrôles d’initiative par le dispositif mis en place durant le week-end, les infractions suivantes ont été relevées :
- 14 procédures de conduite sous l’empire d’un état de conduite alcoolique ont été verbalisées,
- 8 conduites sans permis de conduire,
- 1 défaut d’assurance,
- 3 infractions à la vitesse,
- 183 deux roues contrôlées sur l’ensemble du weekend.
Ces opérations coordonnées de lutte contre l’insécurité routière ont pour but de protéger et de sauver des vies et seront reconduites tout au long de l’année, compte tenu du nombre d'accidents et de morts chaque année sur un réseau routier limité.
Le Haut-commissaire a eu l’occasion de rappeler, notamment lors de la réunion du dernier Conseil de Prévention de la Délinquance le 25 janvier dernier, que la sécurité routière reste une préoccupation majeure des acteurs engagés dans la répression des infractions et en matière de prévention.
Les campagnes de prévention se sont multipliées ces dernières années en lien avec les services du Pays et grâce à la mobilisation des acteurs en réseau (forces de sécurité, COSODA, associations, direction des transports terrestres...). Elles se poursuivront notamment à l’attention des établissements scolaires.