Il y avait du monde dans la soirée du samedi 2 avril, à Papara. Une vingtaine de gendarmes sont venus en renfort aux deux brigades de la police municipale de la commune, à la demande de la mairesse, Sonia Punua.
Leur mission : surveiller certaines zones de Papara connues pour être des points de rassemblements, afin de contrôler les mineurs qui pourraient s’y aventurer. La brigade cynophile s’est aussi associée à cette opération "coup de poing" à visée pédagogique et dissuasive.
Certains jeunes pensent que ces contrôles sont une perte de temps. "Il y a encore plein d'endroits pour aller boire", affirme l'un d'eux.
La plupart des personnes contrôlées étaient mineures, quelques grammes de cannabis ont été saisis ainsi qu'une "poudre blanche" flairée par le chien, qui doit faire l'objet d'une analyse pour en identifier la nature.
"Il semblerait qu'elle ait été abandonnée au moment de l'intervention. Je ne peux pas dire à quoi cela correspond", décrit Jérôme Godefroy, commandant de la compagnie de gendarmerie des îles du Vent.
Les problèmes d'insécurité sont récurrents à Papara, d'où cette intervention, avance Raina Tekopunui, directrice de la sécurité et du citoyen à la commune de Papara. À ce titre, le lieu dit du "Pont de l'est" a été interdit d'accès.