Ce matin, ils ont été une centaine à avoir quitté le siège de l'OPT, à Papeete, pour marcher jusqu'à l'Assemblée de Polynésie.
La raison : les grévistes veulent un engagement écrit du président Moetai Brotherson. Car après leur rencontre de la semaine dernière, ils avaient été rassurés quant à l'arrivée de la concurrence en Polynésie...Mais après les discussions, ils demandent des garanties écrites pour l'octroi de subventions, pour corriger les inégalités de couverture du réseau dans les îles ou encore le respect du cahier des charges pour tous les opérateurs.
"Par exemple les subventions où le Pays a accepté de venir en soutien au groupe OPT. (...) On assure un service public aussi bien dans le domaine de la télécommunication que le courrier...l'internet dans les îles, le portable dans les îles...c'est l'OPT aussi...Il y a [donc] des coûts et on demande au Pays de nous aider...Il y a Google...Le président nous a rassuré sur Google. Google ne vient pas ici pour prendre des parts du marché de OPT puisque le code des postes n'autorise que le groupe OPT à vendre de la capacité...Concernant [l'arrivée de Starlink], c'est déjà dans le code des postes polynésien : Starlink ne peut pas vendre de matériel, le seul qui peut c'est le groupe OPT", détaille Moana Pihatarioe, secrétaire général du Sapot, "on a des craintes pour Starlink, mais étant donné que le code des postes met bien les barrières, c'est bien cadré".
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