"Nous sommes décidés à préparer pour le 1er mai certaines revendications". Patrick Galenon prévient... Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs polynésiens (FO) était en réunion pendant plus d'une heure avec les cinq centrales syndicales et l'UNSA au CESEC. L'objet des discussions : réfléchir sur les revendications à présenter au gouvernement le 1er mai.
À priori, cinq grandes revendications avec en tête de liste, la cherté de la vie. "Et les conséquences que nous ressentons dans les entreprises au niveau des salariés. Après, découlent évidemment la PSG [ndlr : la protection sociale généralisée] et les problématiques que cela pose."
"En face de nous on a un gouvernement qui ne semble pas entendre les cris de ceux qui sont de la Polynésie du bas. Il faut qu'on se réveille !"
Patrick Galenon
Mercredi 17 avril, les syndicats vont de nouveau se revoir pour établir ensemble le nombre précis et mettre en forme ces revendications à présenter au gouvernement. Mais aussi pour se préparer au cas où les revendications ne sont pas respectées à "faire ce que nous savons faire". En clair, un mouvement social est donc possible.
"On se rend compte qu'on a des difficultés financières et en face de nous, on a un gouvernement qui ne semble pas entendre les cris de ceux qui sont de la Polynésie du bas. Il faut qu'on se réveille !", estime le secrétaire général qui avec les autres syndicats n'attendent plus mais exigent les mesures. "Pour l'instant, il n'y a rien. On a repris les 23 mesures fiscales de décembre 2023 et aucune, sauf peut-être la cigarette, va directement aider la PSG, l'assurance maladie, la retraite, le handicap... C'est de ça dont on s'inquiète".