Comme partout ailleurs, les étudiants polynésiens rencontrent de grosses difficultés financières. Logement, alimentation, transports : ils ont du mal à régler leurs factures... À ce titre, le syndicat « Avenir étudiant » avait lancé une enquête en octobre 2021 visant à définir un plan d'action pour améliorer les conditions de vie des étudiants.
Tematai Le Gayic s'est emparé du sujet. Mardi 19 juillet, il a interpelé le gouvernement à l'Assemblée nationale. Après avoir souligné qu'il s'agissait d'une compétence de l'Etat, le jeune député a dénoncé un manque de moyens pour les étudiants qui veulent poursuivre leurs études. "En Polynésie, seuls 30 à 35% des néo-bacheliers accèdent aux études supérieures. C'est deux fois moins qu'en France", rappelle-t-il dans l'hémicycle.
En réponse, Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, annonce des aides ciblées pour les étudiants ultramarins.
Les boursiers polynésiens pourront dorénavant bénéficier d'un versement sur 12 mois au lieu de 10 mois classiquement. La ministre annonce également qu' "un projet de 11 millions d’euros a été attribué à l’université de Polynésie française" et confirme que le premier cycle (Licence) en Outre-mer sera une priorité dans la nouvelle politique du gouvernement.