Six jours après la disparition d'Eugène Avaemai, 68 ans, le dispositif de recherches est renforcé. La commune a décidé, mercredi, de le mettre en place pour soutenir les bénévoles de l’association Paruru i te faa no Punaruu.
La mairie a s'est engagée financièrement, en sollicitant l'hélicoptère d'une société privée.
L’appareil a transporté les sept sapeurs-pompiers de Punaauia volontaires sur leur temps de repos, deux dronistes et cinq bénévoles. Ils viennent avec des denrées alimentaires et du matériel de secours, car les recherches vont être intenses.
À l’appel du maire de Punaauia, la direction de la protection civile s’est jointe aux recherches. Cinq de ses membres, spécialisés dans les recherches en milieux périlleux, sont déployés dans la vallée.
"Il faudra prendre plus de précautions à cause du temps car ce sont des endroits très escarpés, pour éviter les chutes dans les ravins qui sont assez profonds" expliquait Mataira Teriipaia, adjoint au chef de centre de Punaauia. Transportés sur site par le Dauphin, ils se concentreront plus spécialement dans les ravins et les zones très escarpées.
Le premier décollage a eu lieu à 8h30 samedi, depuis Vaitavere vers le plateau des orangers. Les sapeurs-pompiers et quelques bénévoles hélitreuillés vont rejoindre les porteurs d'oranges déjà présents dans la vallée depuis vendredi soir. Tous effectueront une battue à partir des hauteurs, vers le bas. Le Guardian sera engagé si le corps d'Eugène est localisé.
Dans la vallée de la Punaruu, ils sont une cinquantaine à s’être lancés activement dans les recherches du sexagénaire, disparu depuis lundi soir. Toutes les personnes mobilisées sont entraînées ou connaissent bien la vallée, car les risques de chute sont bien présents au cœur de la vallée.