Porteur d'oranges disparu : le dispositif exceptionnel prend fin, les bénévoles continuent les recherches

La vallée de la Punaruu, avec vue sur le diadème.
Pompiers, hélicoptères, drones...après 48h de recherches intenses depuis le samedi 29 juillet, Eugène Avaemai reste introuvable. Le dispositif exceptionnel a pris fin dimanche après-midi mais les porteurs d'oranges vont continuer de sillonner la vallée.

On est toujours sans nouvelle d’Eugène Avaemai, le cueilleur d’oranges de Tamanu disparu depuis lundi.

Les zones reculées de la vallée de la Punaruu.

Les bénévoles de l'association des porteurs d'oranges sillonnent tous les recoins de la vallée depuis mardi. 

Archives. Vue sur une cascade de la vallée de la Punaruu.

Puis les recherches se sont intensifiés samedi, avec la mobilisation des pompiers et des pilotes de drônes tout au long du week-end...

Vue sur la vallée de la Punaruu...

Mais toujours aucun indice qui mènerait au disparu de 68 ans. "Avec les porteurs d'oranges on a essayé d'approfondir les recherches, sur les sites de Marae Ti'a et Te Rata. On a eu la chance d'avoir les dronistes avec nous qui ont pu baliser les zones inaccessibles", relate l'adjudant Kalei Tehuiotoa, responsable de l'équipe des sapeurs-pompiers déployée. 

Recherches à Punaruu : le retour du matériel et de quelques bénévoles par hélicoptère, dimanche 30 juillet 2023.

Le dispositif exceptionnel a pris fin dimanche à 14 heures et les secours sont redescendus il y a quelques heures. Ils doivent rencontrer le maire lundi pour un debriefing.

La cueillette peut reprendre

De leurs côtés, les bénévoles de l'association Paruru i te faa no Punaruu restent mobilisés. La cueillette des oranges, stoppée cette semaine pour les recherches, va reprendre dès lundi.

"L'objectif, c'est de le retrouver. Il y aura toujours des bénévoles qui vont de toute façon continuer à le chercher. (...) On se pose la question de comment on va pouvoir revoir les règles de base de déplacement, comme avoir un téléphone, et peut-être aussi la condition physique de ceux qui s'aventurent dans la vallée", nous confie Ariki Nordhoff, secrétaire général de l'association des porteurs d'oranges et coordinateur des recherches.