Projet aquacole à Rangiroa pour le O'eo (bec de canne)

Pêche aux oeo à Rangiroa.
Rangiroa a la particularité de ne pas être atteint par la ciguatera pour le bec de canne, ou o'eo. Ce poisson est très prisé pour la qualité de sa chair. Cependant, face à une pression de pêche en augmentation, il est indispensable que cette ressource essentielle soit préservée suivant des règles de gestion qui sont en train d'être définies.

Dans un communiqué ce 25 septembre, la Présidence annonce qu'Edouard Fritch était sur le lagon de Rangiroa pour assister à une pêche de bec de cannes – « O'eo ». Le poisson ainsi péché sera, par la suite, découpé en filet pour être expédié sur Tahiti, puis vendu. Cette activité permet de faire vivre des familles sur l'atoll. Pour l'instant, la ressource n'est pas réglementée, aussi le Gouvernement souhaite mettre en place une mesure de gestion, afin de pérenniser cette activité. Pour cela « The Nature Conservancy », organisation de protection de l’environnement, intervient à la demande et en partenariat avec la société « Ocean Product » de Georges Moarii qui souhaite développer cette filière pour le marché local et l’export, avec l'appui du Gouvernement, pour étudier la biologie et le cycle de vie de ces poissons. 

Rangiroa a la particularité de ne pas être atteint par la ciguatera pour cette espèce. Le bec de cannes ou « O'eo » est un poisson très prisé pour la qualité de sa chair. Cependant face à une pression de pêche en augmentation, il est indispensable que cette ressource essentielle soit préservée suivant des règles de gestion qui sont en train d'être définies.

Le 24 septembre, une présentation des résultats de ces études a été faite au président du Pays et au maire de l'atoll, en compagnie des principaux acteurs et scientifiques dans la perspective de développer un projet aquacole pérenne et une véritable filière de nature à assurer un développement durable de l'atoll.