Projet Nārua, pour améliorer l’enseignement supérieur

IRD.
Tous les partenaires de l’Université de Polynésie Française étaient présents ce jeudi 18 août pour la présentation du projet Nārua. En réponse à l’appel à projet national « ExcellencES », l’UPF exprime sa volonté de devenir un véritable point d’ancrage dans la zone Pacifique.

L’appel à projet de l’agence nationale de la recherche a suscité un grand intérêt auprès de l’enseignement supérieur ultra-marin, notamment pour les établissements en quête de développement.

Parmi les 17 lauréats sélectionnés (32 projets initiaux), 2 sont ultra-marins, l’université de la Polynésie française et l’université de Guyane.

Un tremplin pour l’enseignement supérieur

Un financement de plus de 1 milliard 330 millions Cfp est apporté à l’université de la Polynésie française pour son projet Nārua.

L’ambition pour l’UPF est d’augmenter son rayonnement sur le plan géographique. Elle deviendrait alors à terme, un point d’ancrage pour les étudiants de la zone Pacifique.

L’objectif est aussi de donner la possibilité aux Polynésiens de continuer leurs études chez eux sans être obligés de partir à l’étranger. 

La transition vers le trilinguisme (français / anglais / tahitien) est également une des priorités qui permettra de s’ouvrir aux territoires voisins du Pacifique.  

Concernant la structure enseignante, on projette de réformer la licence en y ajoutant plus de stages et d’alternances pour la rendre plus professionnalisante.

Former la jeunesse du Fenua

L’océanisation des cadres serait la finalité de ce projet qui se veut projet de formation avant d’être un projet de recherche.

Les Polynésiens bénéficient désormais de meilleurs outils afin d’accéder à des postes de cadres. « De la gratitude envers tous les partenaires de ce projet, parce que ça sera une création d’opportunités pour tous les étudiants de l’université. La restructuration de nos formations va permettre à nos jeunes de se professionnaliser pour tous les défis que l’on va rencontrer dans le futur », nous explique Hoanui Mariassouce, représentant des étudiants.

Dans sa démarche, l’Université de Polynésie française a cherché à impliquer les étudiants le plus possible pour que leurs travaux puissent servir l’intérêt du Pays.