Punaruu : pour une simple remarque, un homme est violemment agressé

L'agression a été filmée et permettra sans doute de retrouver l'auteur de telles violences.
Pour avoir simplement dit à quelqu'un qu'il n'avait pas respecté le code de la route, un homme d'une cinquantaine d'années a été violemment agressé par celui-ci. Un déchaînement de violences qui a eu lieu vendredi dernier près de la Brasserie de Tahiti à Punaruu où travaille la victime.

Vendredi dernier, Jean-Luc Man Sang, 55 ans, qui se rendait à Punaruu à vélo, a été roué de coup par un homme en scooter qui l’avait poursuivi depuis le centre commercial Tamanu après une remarque qu’il n’avait pas appréciée. En effet, l’agresseur n’avait pas respecté le code de la route et Jean-Luc le lui a signalé. L’altercation verbale se finira en déchaînement de violence.

Ecoutez Jean-Luc Man Sang :

Jean-Luc Man Sang est encore choqué par ce qui lui est arrivé.

Coups de poing, coups de pied, le torse de la victime est écrasé alors qu’il est au sol, son casque fendu en deux. La scène dure environ deux minutes, une éternité pour la victime. Blessé et complètement sous le choc.

Son casque a même été cassé par l'agresseur.

Des témoins sont autour et l’un d’eux filme la scène avec son portable. L’agresseur essaye même de lui casser la cheville avec une clé de grappling. Jean-Luc a eu 7 jours d’ITT et a porté plainte auprès de la gendarmerie de Punaauia.

Des témoins viennent aider la victime.

Les caméras de surveillance de la Brasserie de Tahiti placées sur la voie publique de la zone industrielle de Punaauia devraient permettre d’identifier l’agresseur, dont la plaque d’immatriculation du scooter n’a pas été relevée. Malgré tout, selon un policier municipal, grâce aux caméras de surveillance, "les  gendarmes arrivent à mieux solutionner des affaires, avant c'était 10%, maintenant c'est 30%".

Une image de vidéo-surveillance devant l'entrée de la zone industrielle de Punaruu.

Avant de partir, l’agresseur, complètement hors de contrôle, a cassé le vélo électrique de la victime.

Au sein des effectifs de la Brasserie de Tahiti, c’est la stupeur.