Réforme des retraites : 500 fonctionnaires d'Etat ont marché contre

Sous la pluie mais dans la joie et la bonne humeur.
500 personnes ont marché dedans les rues de Papeete selon la police pour manifester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. De nombreux établissements scolaires à Tahiti, Moorea et dans îles Sous-le-Vent notamment ont été fermés.

L'âge légal de départ à la retraite doit passer de 62 à 64 ans dès 2030 si le projet de réforme du gouvernement Macron est adopté. Les débats à l'Assemblée nationale doivent débuter le 6 février prochain. 500 000 manifestants étaient dans les rues à Paris selon la CGT.

En Polynésie, pour exprimer leur mécontentement, les fonctionnaires d'Etat se sont aussi mobilisés. Environ 500 ont répondu à l’appel de l’intersyndicale ce matin.

Archives. Le 31 janvier, les fonctionnaires d'Etat grévistes se sont réunis dans une intersyndicale pour mieux faire entendre leurs voix.

Parmi eux, des greffiers, des policiers, des gardiens de prison et des douaniers, mais surtout des enseignants. "Aller jusqu'à 64 ans, ce n'est pas garder la santé, 64 ans c'est pas la santé !", a martelé un enseignant gréviste.

Selon les chiffres du gouvernement, le taux des grévistes pour l'Education était de 53,6% (1er degré 65% ; 2nd degré 37,8%)

La retraite à 64 ans, impossible selon les manifestants qui ont tous parlé d'une même voix. Ils ne baisseront pas la garde tant que le projet ne sera pas retiré, ave un seul mot d'ordre : maintenir la retraite à 62 ans. 

Ecoutez ces réactions :

A Raiatea, ils étaient 80 à marcher contre la réforme et continueront de se mobiliser. "Aujourd'hui il est important que cette réforme soit mise en berne parce qu'elle n'est pas justifiée", a déclaré un manifestant.

Ce matin, l'intersyndicale a pu rencontrer le haut-commissaire avec 2 sujets au centre des discussions : bien sûr la réforme des retraites et aussi la compensation de la suppression de l'ITR.

Environ 500 fonctionnaires dont de nombreux enseignants ont manifesté ce main contre la réforme des retraites. ©Polynésie la 1ère