Un rassemblement devant l'ancien haut-commissariat, un autre devant le monument aux morts : les groupes se séparent mais la lutte reste la même, "NON aux 64 ans !" souligne Diana Yieng Kow, secrétaire générale du STIP AEP UNSA. "Ce qu'il faut retenir c'est que nous sommes tous d'accord pour rejeter la loi en l'état. Je respecte la liberté des syndicats : c'est un peu dommage mais on est dans la même zone donc pour moi, il n'y a aucun souci" poursuit-elle.
Il s'agit du quatrième jour de mobilisation. La police comptabilise 140 personnes réunies ce matin, Avenue Pouvanaa a Oopa. Le sit-in est prévu jusqu'à 12h, le long de l'Avenue.
A ce jour, les rencontres avec le haut-commissaire n'ont abouti à aucun résultat concret. Ce dernier aurait promis de transmettre les revendications au bureau de Paris, selon Diana Yieng Kow. Qu'en est-il ? L'intersyndicale prévoit de faire un point aujourd'hui.
"Je ne veux pas être une mémé-tresse" peut-on lire sur les pancartes de certains manifestants. Les revendications sont claires : 64 ans, c'est déjà trop vieux pour pouvoir profiter pleinement de la retraite. D'autres vont encore plus loin, en évoquant l'un des plus gros conflits sociaux français : celui de mai 1968. Un mouvement similaire pourrait-il être reconduit si rien n'est fait ?
Deux représentants syndicaux ont été missionnés et devraient se rendre à Paris la semaine prochaine pour voir "si nos dossiers avancent, notamment celui de l'ITR" explique la secrétaire générale du STIP AEP UNSA.