17 mai 2013, le Tavini réinscrit la Polynésie sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU. Pendant ce temps, à Tahiti, la majorité bascule une nouvelle fois et les indépendantistes perdent le pouvoir.
La même année, le comité de la décolonisation demande à la France à fixer le cadre d’un gel du corps électoral, un rapport sur les conséquences des essais nucléaires réalisé par le secrétariat général de l’ONU et un programme d’éducation politique pour la population.
10 ans plus tard, le temps a passé et les choses ont changé, mais seulement sur le plan international.
Pourtant, c’est bien l’Etat français qui décide si un referendum d’auto-détermination peut être organisé ou pas. La réinscription à l’ONU reste donc davantage un symbole politique.
Ecoutez le politologue Sémir Al Wardi :
La liste de l’ONU compte 16 pays non-autonomes, dont la Polynésie. Mais au moins 30 territoires n’y figurent pas, comme le Tibet ou encore la Papouasie-occidentale.