Semaine de la francophonie : des centaines d'élèves à l'épreuve de la grande dictée

Pas moyen de copier sur son voisin !
Dans le cadre de la semaine de la francophonie, la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, a lu une grande dictée à destination de l’ensemble des élèves du cycle 3, ce vendredi matin à l’Assemblée de Polynésie française.

Pour cette première édition, 57 élèves de l’école Toata et du collège de Tipaerui ont pris la place des 57 représentants à l’Assemblée, pour démontrer que cet exercice redouté par tant d’écoliers d’hier et d’aujourd’hui, peut être abordé dans une ambiance studieuse mais aussi conviviale.

Tout comme la langue française contribue à développer les liens entre les plus de 520
millions de francophones dans le monde, cette dictée, retransmise en direct en
visioconférence, a uni dans un même effort de concentration, environ 500 jeunes issus de 13 collèges et de 25 écoles de tous les archipels de Polynésie française.

Des adultes ont même suivi la dictée de la ministre de l'Education pour soutenir les plus jeunes.

Le texte est extrait d’un ouvrage, livre « Pele, la déesse du feu », écrit par l’auteure
polynésienne Te’ura Camelia Marakai. Ainsi, après la présentation du texte et de son
auteure par l’inspecteur d'académie Gaëtan Le Lu, et l’inspecteur de l'Education nationale adjoint, Serge Segura, Christelle Lehartel a commencé la lecture de la dictée.

Quelques fautes tout de même.

Plusieurs personnalités du sport et de la culture en Polynésie, telles que Nathalie Heirani Salmon-Hudry, Maruki Dury, Teva Poulain, et Benjamin Zorgnotti, se sont également joints aux élèves, munies d’une feuille de papier et d’un stylo, afin de leur apporter soutien.

Le futur Bernard Pivot ?

Programmée du 14 au 20 mars 2022, le ministère de l’Education, la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE), et le vice-rectorat de Polynésie française se sont associés au Club polynésien de la francophonie et à l’Association des amis du Liban, pour organiser la semaine de la francophonie, dans le but de promouvoir l’amour de la langue française, et de répondre aux objectifs fixés dans l’acquisition des connaissances et des compétences de maîtrise de la langue écrite.