Session tatouage pour L'Aremiti Ferry 2

La société Aremiti tatoue son Ferry. Un relooking à la mode de chez nous, qui plaît aux internautes. 

Depuis quelques années, Tuanua Degage, gérant de la société Aremiti, réfléchit à une solution pour réduire la quantité de peinture sur la coque de ses bateaux. Le produit étant polluant et très peu économique. 
 

Le tatau, une évidence


« Le choix du tatau s’est imposé comme une évidence », explique Samuel Matton, directeur commercial. Le concept est né plusieurs années en arrière. La société a du faire appel à des entreprises extérieures pour concrétiser le projet. Des designers, dessinateurs, graffeurs et techniciens sont mobilisés, dont « Romain de AbuZe et Heremoana, qui est sculpteur. On leur a demandé de travailler sur le projet et de nous apporter un peu de leurs compétences. » 


L'idée du tatouage a germé – un relooking à la locale, à la fois écologique et plus économique à long terme. 

Le gris que l’on voit n’est pas une teinture. C’est la couleur de l’aluminium qui constitue le bateau. Il n’y a pas de peinture grise, uniquement de la peinture blanche qui fait les motifs. On fait un tattoo blanc sur gris. L’objectif, c’était d’être plus écolo dans notre démarche, en utilisant moins de peinture. C’est une raison économique aussi, puisque la peinture sur une grande coque comme celle du ferry, c’est cher.

Samuel Matton

 

Grand projet, grands moyens 


Heremoana s'occupe du dessin et Romain, du traçage.

Ils oeuvrent à la finalisation de ce tatouage depuis plusieurs semaines, de nuit. Il s'agit d'un grand projet, totalement inédit, réalisable grâce aux « moyens modernes et à la technologie qu’on a aujourd’hui. Et avec un bon projecteur. Avec la mer ce n’est pas évident, parce-que le bateau bouge. On fait ce qu’on peut », confie Heremoana.
 

Un concept qui séduit


Le concept a été accueilli avec beaucoup d'enthousiasme et de bienveillance auprès de la population. « On voulait que le bateau fasse ressortir cette identité locale et le côté culturel de l’entreprise. On voulait quelque chose de local et qui parle à la population ».

Interview de Samuel Matton


C'est réussi. La société a explosé les compteurs sur les réseaux sociaux, avec près de 200 000 vues sur leur publication facebook en seulement quelques heures.