Des stagiaires qui viennent de l’Hexagone, d’Espagne, du Chili, des États-Unis, et de la Nouvelle-Caledonie pour vivre ces prochains jours leur passion commune, la danse tahitienne.
Ce stage international est une première pour Romina, élève espagnole, qui participe aussi pour la première fois au Heiva I Tahiti, avec la troupe professionnelle O Tahiti E. "J'attends de bien apprendre les techniques, le premier niveau et si c'est possible les prochains", déclare la jeune femme.
Pour commencer, échauffement avec les pas de base sous l’œil très attentif des professeurs de danse du conservatoire de Papeete.
Si le ori tahiti s’exporte partout dans le monde, encore faut-il avoir le bon rythme. "L'idéal c'est de voir que ce qu'on apprend c'est d'exécuter comme on le fait ici, pas comme ce que l'on voit actuellement...On va dire que le ori tahiti évolue, mais on a quand même nos bases à nous, notre façon de danser aussi, c'est bien de garder ça", estime Erena Uura, professeure de ori tahiti au conservatoire.
Et c’est bien pour s’imprégner totalement de cette culture polynésienne qu'Aurore, une Calédonienne, est ici à Tahiti. Elle pratique depuis 15 ans. "Ca englobe tout, la danse, les percussions, le chant. Je pense qu'à partir du moment où on le pratique et où on a envie de l'enseigner, il faut le faire correctement. Et c'est pour ça que je suis venue, c'est pour vraiment apprendre et pouvoir danser et pratiquer correctement et bien", remarque cette stagiaire venue du Caillou.
Ces danseuses et le seul danseur ont jusqu’à mercredi pour perfectionner leur faarapu ou encore leur paoti, avant de montrer leur savoir-faire artistique devant le jury.