Suicide, un fléau qui touche de plus en plus de jeunes au fenua

Photo d'illustration. En parler pour éviter de passer à l'acte.
300 appels de détresse en moyenne reçus par an par l'association SOS Suicide. Un chiffre alarmant qui traduit le mal-être d'une société entière. L'an dernier, une trentaine de personnes sont passées à l'acte, selon l'association. Pour le gouvernement, le chiffre est loin de la réalité. Depuis le début de l'année, 174 personnes ont décidé de mettre fin à leurs jours contre 123 l’an dernier.

Les derniers chiffres en matière de suicide en Polynesie francaise sont assez inquiétants :174 morts depuis le début de l’année contre 123 l’an passé selon le gouvernement. Des données inquiétantes qui montrent une nette augmentation du nombre de suicides.

Hier c’est un jeune de Papara qui a mis fin à ses jours. Illustration de ce mal-être : depuis le mois de janvier, un peu plus de 300 appels de détresse ont été recensés à   SOS Suicide.

Sa présidente Annie Tuheiava était notre invitée café ce matin sur notre antenne radio. Elle confirme la tendance : il y a de plus en plus de candidat(e)s au suicide au fenua. 

Il y a vraiment urgence pour déceler ce mal-être, prévenir et accompagner les jeunes puisque ce sont les 10-20 ans les plus concernés.

Enfin une messe oecuminique aura lieu ce mardi soir à 18h à la mairie de Pirae.
Des messages de paix et d’amour seront partagés dans le cadre de la semaine de la prévention contre le suicide.
Six confessions religieuses de Pirae participeront à cette soirée.

Cécile Vaiho fait partie de la paroisse protestante de Pirae, elle dit sur quoi elle mettra   l’accent ce soir dans son intervention.

A noter 2 numéros importants : la ligne d'écoute SOS Suicide : 87 ou 89 202 523 et la ligne d’écoute Association souffrance au travail : 87 240 250