C’est un salon de massage un peu particulier. Ici, le partage et l’entraide ne se monnaient pas. C’est l’antre des amazones, on y vient pour accompagner les femmes touchées par la maladie. Chaque contribution est bienvenue. "C'est la première fois que je viens parce que j'habite dans les îles. Etant en vacances à Tahiti, j'ai proposé de venir. J'ai fait un cours de yoga cette semaine et là, des massages", déclare Amélie, une bénévole.
Sollicité par l’association, Raimana, 22 ans, est sous contrat CVD ou corps de volontaire au développement pour un an. Il anime l’atelier sport pour le bien-être des patientes. "On se base sur la progressivité, on va doucement, on adapte...pour que plus tard, elles s'améliorent", indique le jeune homme, enseignant en activité physique adaptée.
Guerrières au grand cœur
Par leur qualité de résilience ces femmes, en rémission, deviennent elles-mêmes des amazones…et la boucle est bouclée. "Ce sont des moments qui sont à nous, des moments où on n'a pas besoin de parler, on est avec des femmes qui nous comprennent, qui savent par quoi on est passé, on pense à d'autres choses que la maladie ce qui est très important", précise Elodie, une amazone.
Le combat pour la prévention est loin d’être terminé pour les amazones. Action, bienveillance, et sororité (solidarité féminine) animent ces guerrières au grand cœur.