Pendant que les pommes de terre cuisent à petit feu, les légumes se parent d’une belle dorure. Dans les cuisines de ce restaurant de Papeete, on ne regarde pas sa montre...ces épaules d’agneau mijotent depuis 12 heures à 90°. "Ce mode de cuisson, c'est un peu ma signature, explique Hubert Barbaroux, chef cuisinier. Et l'agneau, ça fait quand même Noël. Y'a plein de gourmandise, plein de bonnes choses..."
Un menu clé en main et à emporter, une alternative judicieuse pour permettre aux équipes de se retrouver en famille après une année chargée. "On a tous une famille et on a envie de passer Noël avec. Et à emporter comme ça, ce soir, on est quasiment à 50 personnes."
Après le plat de résistance, il reste souvent une petite place pour le dessert. Avec "Tiki miri", "rudolph litchi" et "snow colada", dans cette pâtisserie, on mise sur des bûches aux saveurs locales aux couleurs pétillantes. Une fin de repas légère et fruitée. Au total, 300 bûches ont déjà trouvé acquéreur. "La rouge, elle marche très bien, je pense par la couleur déjà, remarque Anne-Sophie Bellard, la gérante."
Au centre-ville de Papeete, cette chocolaterie ne désemplit pas. Pourtant, ses prix ont augmenté de 6% depuis le mois de juin. Pandémie, travaux dans la rue piétonne et forte inflation des prix des matières premières ont fortement influencé cette hausse de tarifs. Pourtant, grignoter sur la qualité des produits est inconcevable pour la gérante, qui valorise le cacao local : "Les gens viennent chez nous pour la qualité, ils savent ce qu'ils mangent, comment c'est fait parce qu'on prépare devant les clients et on ne veut pas déroger à ça," assure la gérante, Morgane Richard.
Ce menu de Noël a un coût. Pour les budgets plus serrés il reste la solution d’enfiler un tablier pour prendre place derrière les fourneaux.