Tahiti Air Charter, une nouvelle venue dans le ciel des Raromatai

Tahiti Air Charter, une nouvelle venue dans le ciel des Raromatai
Deux avions Cessna de la compagnie Tahiti Air Charter sont prêts à décoller et un 3ème est attendu. À partir du 1er mars, un programme de 42 vols hebdomadaires, aux îles Sous-le-Vent, sera proposé. Quant aux Marquises, le dossier est toujours en suspens, à Paris.

Le ciel des îles Sous-le-Vent, bientôt, ponctué de ballets aériens. La compagnie TAC, acronyme de Tahiti Air Charter, lance un programme de 42 rotations aériennes hebdomadaires entre les différents aéroports de l’archipel.

Le 1er mars sera la date officielle de ce programme inédit, une première dans l’histoire de l’aviation aérienne civile de Polynésie française. Les dirigeants du groupe sont confiants, les études de marché soulignent une demande de la population. Le bassin de vie représente un marché potentiel de 30 000 habitants auxquels il faut ajouter une appétence touristique. Dans l’offre telle qu’elle est à ce jour configurée, l’île de Maupiti sortira d’un isolement aérien relatif : TAC assurera 11 voyages au bénéfice des 1 200 résidents et au plus grand bonheur des pensions de famille.

Le déploiement de cette concurrence pourra aussi agir sur les pris. Les cadres de TAC annoncent fièrement des tarifs 5% moins cher que ceux de la compagnie historique. Va-t-on assister à une baisse tendancielle sur le temps longtemps ? Toujours est-il que les offres commerciales pourraient aussi évoluer. Aujourd’hui, la clientèle peut seulement acheter des billets allier-retour. La possibilité d’un abonnement n’est pas exclue à moyen terme.

Pour ce faire, ce sont des avions de type Cestna qui assureront le transport des passagers. Le même modèle que celui promis pour la desserte des Marquises. Le dossier est encore suspendu à la décision de la sécurité civile aérienne dont le siège est à Paris. Tous les arguments techniques sont passés au crible depuis des mois.

L’utilisation d’un moniteur sur la piste de Ua Pou interpelle l’organisme de régulation métropolitain. Comme le note la compagnie, plus de 2600 modèles de ces avions qui peuvent transporter 8 personnes volent à travers le monde. La compagnie TAC dit avoir confiance et affirme que la décision sera connu dans quelques jours. Aux Marquises, le temps parait long….


Si tout se concrétise, le groupe dégage, société déjà vieille de 30 ans, décollerait pour la première fois dans sa logique économique vers les cieux polynésiens de manière significative.