Dans "Tahiti Awakens", Lea Hahn retrace les houles qui ont touché les côtes de Tahiti en 2019. Le documentaire de 52 minutes mêle surf et culture polynésienne avec, comme personnages principaux, les meilleurs surfeurs et bodyboarders locaux tels que Matahi Drollet, Mihimana Braye ou encore Kévin Bourez.
Le film a été réalisé sur fonds propres mais a surtout demandé beaucoup de courage et de détermination... Au début, "on était à deux pour le tourner. Et ensuite, pour des raisons personnelles, le deuxième caméraman n'a pas pu continuer à m'aider sur le projet. Donc, quand tu n'as pas de moyens pour avoir une équipe, c'est beaucoup de travail ; il faut être patient et garder la motivation pour aller jusqu'au bout."
Tourner dans l'eau
La réalisatrice pratique les "watershots" -séquences tournées dans l'eau- depuis cinq ans. "C'est beaucoup d'années d'expérience, il ne faut pas louper les étapes. Il faut aller dans l'eau, il faut en manger ! (...) J'ai commencé à me sentir à l'aise au bout de 2-3 ans dans l'eau. Lire l'océan demande du temps, surtout dans des conditions extrêmes comme ça. Donc il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte et notamment : bien nager (rires)" décrit la jeune femme.
Près de quatre ans plus tard, Léa peut enfin présenter son film, avec forcément "beaucoup de joie et de fierté. Le but de ce projet c'est de réunir tout le monde, pour partager cette même passion qu'est l'océan."
Une quarantaine de riders apparaissent dans ce documentaire.
Léa Hahn est interrogée par Maruki Dury :