La démarche des mannequines Polynésiennes à la manière des plus grands défilés, pour mettre en lumière les créateurs du fenua.
Diversité
Rereata Martin Ewart peut en témoigner puisque la Fashion Week lui a permis de lancer sa marque de maillot Flying Cloud en 2017, avec en prime, ses deux filles comme top-modèles.
"Cela nous permet de montrer nos collections et en fait c’est compliqué d’organiser tout ça donc c’est super sympa et puis, mes filles m'aident beaucoup" nous dit-elle.
La Tahiti Fashion Week est sans aucun doute un tremplin pour les modèles et les stylistes. Véronique présentait ses bijoux, pour la première fois. Elle crée depuis peu, des pièces uniques aux couleurs de Nice, sa ville de naissance, et Tahiti son île d’adoption.
“C’est excitant, c’est dynamique, c’est galvanisant, c’est une super bonne expérience, j’adore et je recommencerai l’année prochaine !” décrit-elle.
Soirée ambiancée
L’événement prend de l’ampleur : près de 500 spectateurs sont venus profiter de cette première soirée, soit une centaine de plus que l'année passée. L’ambiance a mis tout le monde d'accord dans le public.
“C’est la première fois que je viens, et c’est carrément bien, j’aime bien, c’est bien animé, les créations sont belles et les mannequins sont belles, c’est bien organisé” raconte Gety. “Je suis venus voir Gaëlle F. C’est super, il y a une bonne ambiance, on est entre copines, c’est bien. La mode me plaît parce-que cela fait partie de la vie et cela met un peu de peps dans la vie de tous les jours !” ajoute Estelle. "C'est très ambiancé" s'enthousiasme en choeur un groupe de jeunes filles venu admirer les tenues au cours des neuf passages.
La mode locale sous le feu des projecteurs et accessible à tous, c’est ainsi que l’a imaginée Alberto Vivian lorsqu’il a donné naissance à la Tahiti Fashion Week en 2014. L’un des 14 modèles en concours sera élu vendredi pour signer un contrat avec une agence de mannequinat italienne réputée.