Taravao organise son défilé du 14 Juillet pour les anciens combattants

Taravao organise son défilé du 14 Juillet pour les anciens combattants
C'est une première à Taravao, la fête nationale du 14 juillet est célébrée en grande pompe, un jour avant. Et ce grâce à une stèle financée à titre privé, par le vice-président de l'association des anciens combattants, Christophe LIZIAK. Grâce à cela, une cérémonie avec un petit défilé a pu avoir lieu. Une fierté pour les anciens combattants et leurs familles de la presqu'île.

Un défilé du 14 juillet le 13 juillet, c’est désormais un rendez-vous dans le calendrier de Taravao. Une cinquantaine d’anciens combattants se sont réunis pour cette commémoration. Des familles, les autorités de l’Etat et de la commune, des pompiers, des réservistes et même des élèves de CM1 et de CM2. Ensemble, ils ont honoré la mémoire des Tamarii volontaires de Taravao morts pour la France. 

Jean Poevai

"Secret-défense" 

Jean Poevai, autrefois dans les forces spéciales, se souvient de ses 20 années de services dont il ne peut pas trop parler, secret-défense oblige. 

On faisait beaucoup de renseignements militaires, et en temps de guerre, on est projeté derrière les lignes ennemies pour faire des actions commandos, à savoir, détruire un "pc", une hélice, peu importe ! L'adrénaline me plaisait !

Jean Poevai, ancien parachutiste

Grâce à l’armée, André est allé en Egypte, en Israel, au Koweit, à Sarajevo, et au Liban. Il aimait maintenir la paix, comme il dit .

C'était une belle période. Je n'ai jamais connu ça. Cela m'a appris à vivre autrement. C'est-à-dire de respecter les gens, de choisir le bien, mais de voir aussi le mal. Le mal, c'est de voir les femmes, les enfants traînés par terre, ou tués.

André Tran, ancien militaire de l'armée de terre

Taravao organise son défilé du 14 Juillet pour les anciens combattants

Cette stèle, financée par des fonds privés doit servir de lieu de recueillement pour les familles des 78 combattants morts pour la France. Une belle initiative pour les familles présentes.

C'est d'abord un devoir de mémoire parce qu'actuellement, la majorité de nos enfants ne connaissent pas leur passé. Ils ne savent pas que leurs ancêtres ont combattu pour que nous soyons libres.

Tehei, membre de la famille d'un ancien combattant

Un devoir de mémoire qui sera rappelé chaque année à Taravao, un jour avant le grand défilé du 14 juillet, à Papeete.