La minute sur un transat sera-t-elle plus coûteuse pour les touristes ? Non répondent les grands groupes hôteliers. La taxe sociale ne sera pas répercutée sur les prix et pour cause, ils sont figés jusqu’en mars 2023. Alors le Pays s’engage à prendre en charge la taxe CPS aux hôteliers. "Vu l’état de notre secteur après 2 ans de crise sanitaire, on ne peut pas non plus l'assumer puisqu'on n'a pas les moyens de le faire. On ne sera pas exonérés, parce que la loi ne le permet pas,...mais remboursés ou compensés d'une certaine manière pour que ce soit une opération blanche", explique Christophe Guardia, co-président conseil polynésien de l’hôtellerie.
Côté pension de famille, on n’est pas aussi serein. Sur les 200 établissements de proximité, plus de la moitié d'entre eux ne sont pas labellisés.
Résultat : 13% de TVA à payer chaque mois auxquels vont venir s’ajouter les 1,5% de taxe sociale.
Attendre
Dans une pension de Papara, où l’on accueille 80 clients par mois en moyenne, le gérant a déjà dû fermer son restaurant pendant la crise covid, alors la taxe CPS, il s’en passerait bien. "Cette taxe n'arrive pas au bon moment, il aurait fallu attendre un peu ou peut-être trouver d'autres solutions, mais ne pas nous imposer encore ce type de taxe", déplore Steeve Brotherson, gérant de la pension
Steeve a déjà perdu près de 50% de son chiffre d’affaires durant la crise sanitaire, ce qui n'était semble-t-il pas assez pour toucher les aides de l’Etat !
La taxe sociale pourrait mettre en péril son activité si elle est maintenue.