Territoriales : sans les mutoi et les pompiers, pas de sécurité autour et dans les mairies

Aller voter ça peut prendre du temps… et même beaucoup de temps rien que pour trouver un parking aux abords de la mairie. Grâce à une organisation repensée, une voie d'accès à sens unique, les policiers municipaux assurent la fluidité du trafic.

Et c’est Etienne Iotefa qui les coordonnent à Punaauia. Car ils doivent aussi veiller au respect du code électoral. "Suivant l’arrêté qui a été pris, c’est tout ce qui concerne surtout les signes distinctifs appartenant à un parti politique. Ça va être les drapeaux, ça va être les tricots les casquettes ce genre de choses. Tout cela est interdit dans l’enceinte de la mairie. Et donc vous êtes combien d’agents à devoir assurer cette sécurité là ? Juste sur la police municipale on est une dizaine. Pour le matin et l’après midi ? Alors une dizaine le matin et une dizaine l’après midi", précise Etienne Iotefa, chef de service de la police municipale de Punaauia.

Autre service de sécurité, les pompiers. Jacquie Ahini est chef de centre de Punaauia depuis plus de 10 ans. Avec 9 bureaux de vote supplémentaires cette année, il a dû demander du renfort à la garde des pompiers. Et leurs missions sont bien spécifiques.  

Ce chef de centre des pompiers explique ainsi qu'"on s’occupe dans un premier temps pour des malaises, des secours à la personne. Mais on a en charge aussi tout ce qui est PMR, personne à mobilité réduite, on doit les amener avec les pousse-pousse jusqu’au bureau de vote...On les prend, on les amène au bureau, ils ont la priorité, après on les ramène dans leur véhicule".

Deux services, une même mission : assurer la sécurité des administrés en cette journée d’élection. Ils sont présents jusqu’à 19h, heure de fermeture des bureaux de vote à Punaauia.