Quelques tensions à Papeete, avec une invitée surprise, qui demande à tous les électeurs de porter une couleur neutre. Mais avec l'un d'eux qui porte un t-shirt de couleur orange, ça ne passe pas. "Vous venez comme vous voulez mais dans une...c'est le code électoral, c'est tout !", lance Florence Teissier, présidente de la commission de contrôle des élections, à cet homme visiblement énervé de quitter ainsi le bureau.
"Le fait de faire respecter la règle par tout le monde fait que le scrutin se passe dans des conditions démocratiques, régulières sans que l'un puisse prendre le pas sur l'autre", explique Florence Teissier.
"Parfois, c'est électrique"
Au calme, il y a les assesseurs habitués, comme Jean Vaimeho, bénévole depuis 10 ans, et qui confirme qu'il y a parfois des tensions. "Quelquefois, c'est très dynamique, voire électrique, parce ce que le citoyen, par méconnaissance des règlements, est privé de son droit de vote pour raison administrative, ne comprend pas. [Donc] parfois c'est très électrique", reconnaît l'assesseur.
Quelques consignes de base sont donc à respecter : pas de vêtement aux couleurs des candidats, des poubelles dans chaque isoloir pour permettre un vote dit de déduction, et enfin des papiers d'identité en règle.
Très tôt, les électeurs de Papeete se sont rendus dans les 16 bureaux de vote, assez sûrs de leurs choix. "Cette année c'est assez particulier parce qu'on sait qu'il y a quand même beaucoup de mouvements, donc je pense que jusqu'à la dernière minute il y a un peu d'hésitation quand même", remarque une électrice. "Même si c'est la première fois, je suis sûre de moi", ajoute une toute jeune votante.
4 têtes de liste votent dans la capitale, toujours un bon indicateur de tendance pour l'ensemble de la Polynésie.