Transformer les graines de koku'u marquisien en lessive écologique

Des graines aux multiples qualités.
Une société polynésienne s'intéresse aux graines de sapindus appelées koku'u en marquisien. Outre la possibilité d'en faire des bijoux, ces graines ont une autre qualité déjà exploitée dans différents pays : on peut en faire du savon grâce à la saponine contenue dans la peau des graines.

Dans le but de valoriser les plantes indigènes, la délégation territoriale à la recherche et à la technologie finance depuis plusieurs mois un projet, initié par la société Eco Fare, au cœur duquel se trouve la graine de sapindus appelée koku’u aux Marquises (a’ea’e en tahitien). 

Une graine très utilisée dans l’artisanat marquisien et notamment dans la bijouterie d’art de l’archipel.

Avec ces graines, les artisans en font des bijoux.

Cette semaine, l’ingénieur de recherche Terupe PORLIER est en mission à Nuku Hiva dans le but d’informer la population sur le projet en question. Il s’agit notamment d’extraire et de transformer la saponine de la peau des graines de koku’u. Ailleurs, ce fruit est communément connu comme noix de lavage (washnut) ou bien comme celui du savonnier indien (Indian Soapberry), et, comme les autres espèces dans le genre Sapindus, on l'appelle savonnier ou l’arbre à savonnette, pour ses noix de savon (Wikipedia). 

Une matière première qui peut être utilisée de plusieurs manières.

Le jeune ingénieur s’est donc entretenu avec les artisans de Taiohae. Terupe Porlier, ingénieur de recherche, leur a expliqué qu'"on est venu pour favoriser les plantes locales, le koku'u marquisien, dans le but de faire une lessive écologique. La directrice d'Eco Fare qui a participé à des colloques internationaux, y a découvert toute une gamme de produits ménagers et cosmétiques à base de plantes voisines du koku'u marquisien, et a ramené ce travail en Polynésie. On se base seulement sur la peau de koku'u qui est jetée pour en faire une lessive écologique".

Explication du projet avec les artisanes.