Triathlon du 1er mai : plus de 600 salariés courent et nagent pour leur entreprise

Les fauves sont lâchés ! Il ont 5 000 m à parcourir.
225 équipes inscrites à ce 31e triathlon des entreprises, un record ! EDT tire son épingle du jeu après avoir mis d'emblée le paquet. Une stratégie gagnante. Mais pour la plupart des candidats, l'important a été moins de gagner que de participer pour se retrouver.

La crise sanitaire les avait séparés, le 1er mai les a enfin rapprochés.

En ce jour de fête du travail, où les entreprises n'ouvrent en principe pas, près de 600 salariés ont participé au triathlon des entreprises.

Cette année, et c'est un record, les salariés ont représenté 225 d'entre elles pour la 31e édition de l'événement. Et l'équipe d'EDT a franchi en premier la ligne d'arrivée. 

Marcel de Polynésie la 1ère. Il sait aussi bien pédaler que courir, un sportif accompli.

Particularité cette année, l'ordre a été inversé : c'est le nageur qui a fermé la course, et le coureur à pied qui l'a ouverte. "Là on a décidé de démarrer par la course à pied et de finir par la natation, plus pour des raisons de sécurité. Parce que démarrer avec 225 athlètes novices par la natation c'est dangereux", précise Rémi, directeur de la fédération de triathlon et organisateur du triathlon des entreprises.

L'équipe de Polynésie la 1ère n'est pas arrivée en tête, mais dans les 40 premières (ou plus !).

Premiers sur plus de 600 compétiteurs, les salariés d'EDT ont eu le plus d'énergie et se sont placés en tête dès la première épreuve, celle de la course à pied. De quoi faciliter ensuite le travail du nageur. "Ils m'ont donné pas mal d'avance, j'ai nagé en sachant que j'avais assez d'avance pour finir devant. Mais c'est les copains qui ont fait le boulot, moi j'ai assuré par derrière", avoue humblement le nageur de l'équipe 21.

L'important est de participer et de finir tous ensemble.

Bien sûr, tous n'ont pas couru avec autant d'entrain et d'envie de gagner. Pour la plupart, c'était pour le fun et l'esprit d'équipe. "C'est la 1ere fois, et pas la dernière. Il faut refaire l'expérience. Déjà au travail on s'entend bien, et là ça nous permet d'encore plus de se renforcer", affirme Tehoatua, nageur n°83 d'OPT.

"Heureux !"

Ce que confirme Heinui, de la Socrédo : "Ca fait du bien, ça apporte de la cohésion, du lien social pour que l'ensemble du personnel s'engage dans un événement, [de surcroît] sportif, ce qui est très bien pour le bien-être...Ca faisait longtemps que les collègues attendaient une occasion pour se retrouver après une période de crise qui nous a tous perturbés, et là on est très heureux !"

C'est bien connu, le travail et le sport, c'est la santé !