Cet après-midi, un accident de la circulation s'est produit à Paea au niveau de la caserne de pompiers. Ces derniers temps, les accidents sont devenus réguliers. Une situation qui inquiète beaucoup les pouvoirs publics.
Depuis le début de l'année, 32 personnes ont trouvé la mort sur nos routes. Un fléau que les autorités tentent de juguler en multipliant les contrôles inopinés. L'objectif étant de ne pas atteindre le bilan de 36 victimes en 2018.
Samedi après-midi, il y en a eu du côté de Papara. En 1 heure seulement, une dizaine d’infractions graves ont été constatées.
La multiplication des contrôles semble avoir peu d'incidence sur les comportements à risques explique le lieutenant-colonel Jérôme Godefroy, commandant de la compagnie de gendarmerie. "Papara est un lieu particulièrement accidentogène...on va réprimer toutes les infractions qu'on va constater...on continue à contrôler des gens qui sont positifs en alcoolémie et aux stupéfiants, qui ne portent pas leur ceinture de sécurité, qui ne portent pas leur casque", constate amèrement l'officier, "donc on est obligé de continuer à être présent".
Les infractions se multiplient particulièrement en fin d'année, un phénomène visible depuis la fin de la crise sanitaire, "la décompensation d'après-covid", précise l'officier. Et la période des fêtes qui s'annonce va engendrer "des consommations excessives d'alcool, de produits stupéfiants et de gens qui vont prendre la route après avoir participé à une fête".
C'est donc de leur responsabilité et de leurs proches de les empêcher de prendre la route, estime le lieutenant-colonel Jérôme Godefroy.
Hier après-midi, les automobilistes roulant dans la sens Papara-Paea ont été surpris par les forces de l'ordre sur le parking du collège de la commune. Les conducteurs de deux-roues n'ont pas été épargnés.
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