L'épicentre du séisme a été enregistré à une profondeur de 43 kilomètres en mer, à trente kilomètres à l'ouest de la capitale de cette nation insulaire, selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), déclenchant une alerte au tsunami. Une réplique de magnitude 5,5 a eu lieu quelques minutes plus tard, suivie d'une série de secousses plus faibles.
Le dernier bilan a fait état d'au moins quatorze morts et continue de s'alourdir. L'hôpital de la capitale Port Vila a été endommagé. Des tentes ont été installées à l'extérieur pour accueillir l'afflux de patients, a précisé l'ONU, ajoutant qu'il y avait aussi des perturbations importantes dans les télécommunications et que les deux principaux réservoirs d'eau avaient été endommagés.
Michael Thompson, un habitant joint par l'AFP via un téléphone satellite, a dit avoir vu des corps sans vie dans la capitale et a fait état de ponts effondrés et de glissements de terrain.
Il y avait des gens dans les bâtiments du centre-ville, il y avait des corps quand nous sommes passés à côté.
Michael Thompson, un habitantAgence France Presse
L'ambassade de France au Vanuatu a été "détruite" mais le personnel diplomatique est "sain et sauf", a annoncé l'ambassadeur français dans un message posté sur X. Quelque 2 300 Français vivent au Vanuatu, a précisé à l'AFP une source diplomatique.
L'ambassade des États-Unis "a subi des dommages considérables et est fermée jusqu'à nouvel ordre", a indiqué la mission diplomatique américaine en Papouasie-Nouvelle-Guinée sur le même réseau. La France se tient "aux côtés des autorités vanuataises" et est disposée "à contribuer aux opérations de secours" si elles le demandent, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.
Selon le site de suivi en ligne Flightradar, plus aucun vol n'atterrissait à Port Vila après la catastrophe. Des compagnies aériennes australiennes de la région Pacifique comme Qantas, Jetstar, Virgin Airways et Fiji Airways ont annulé ou détourné des vols vers le Vanuatu.