La perliculture célèbre ses 60 années d'existence en Polynésie. Un secteur qui a connu un âge d'or, avant de s'écrouler en 2008 avec la crise économique, puis avec la crise sanitaire. Sans compter les greffeurs chinois qui ne sont jamais revenus et des lagons qui s'appauvrissent. Mais le séminaire qui se tient à Faa'a tente de prouver que la perle de Tahiti, reste un secteur porteur.
Dans cette exposition, consacrée aux pionniers de la perliculture, et qui abrite aussi les plus beaux bijoux contemporains une jeune stagiaire de 16 ans démontre que non seulement la perle, mais la nacre aussi, sont des produits d’exception qui doivent être exploités : "J'ai pris une semaine pour imaginer le collier, le modèle, la forme et une semaine pour le créer", explique la jeune Manea.
Des trésors donc …Mais pas seulement. La culture de cette huître en Polynésie ouvre beaucoup d’horizons : "Il n'y a pas que la perle. Nous avons des produits perliers, c'est-à-dire les nacres, les coquilles de nacre, les coquillages...Nous avons tellement d'éléments ", souligne Marcelle Howard, présidente de la fédération perlière de la Polynésie.
Ecoutez-la :
Marcelle Howard
Evidemment ce secteur traverse de grandes difficultés, mais l’huître des lagons polynésiens a un potentiel que tous les spécialistes s’accordent à qualifier d’immense. .