Un tour de l'île de Moorea pour observer les « zones humides »

Moorea maps
C’est une tradition chaque année : valoriser les « zones humides ». Moorea est la seule île de la Polynésie à bénéficier de cette reconnaissance mondiale en partie grâce à son plan de gestion de l’espace maritime (PGEM). La commune participe une nouvelle fois, à cette journée mondiale des zones humides.

Qu'est-ce qu'une zone humide ? 

Moorea est inscrite dans la liste de ce qu'on appelle les zones humides. Les zones humides sont des zones de transition entre terre et eau, des terres
imprégnées ou recouvertes d’eau douce, salée ou saumâtre. Le Code de
l’environnement les définit comme « les terrains, exploités ou non, habituellement
inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou
temporaire. »

Moorea est la seule île de Polynésie à bénéficier de cette reconnaissance d'importance mondiale, dans le cadre de la convention internationale de RAMSAR, ratifiée par plus de 160 Pays - dont Moorea. Le 2 février marque la date d’anniversaire de la signature de cette convention. 

L'adhésion de Moorea dans ce traité vise à protéger les zones humides de l'île, c'est-à-dire son lagon, son lac et leur biodiversité, d’une superficie totale de 5 000 hectares.

Une tournée des zones humides

Le 18 février, Moorea a organisé sa journée mondiale en tant que zone humide, avec un Tere Faati. L’occasion pour les acteurs de l’eau et des espaces naturels -
associations de protection de l'environnement, collectivités, entreprises,
agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, office de tourisme - de partager leur passion pour ces milieux entre terre et eau.

Le Tere Faati 2022 a réuni une cinquantaine de personnes, comprenant des associations, les municipalités, les habitants sélectionnés par les maires délégués ainsi que les partenaires et intervenants extérieurs.

Le tour de l'île a débuté à 7 heures avec quatre points d’arrêt en zone humide. Un premier arrêt à Papetoai, pour admirer le fond de vallée d'Opunohu. Un deuxième arrêt à Haapiti, au quai, pour observer les mangroves. Un troisième arrêt à Afareaitu pour contempler le lagon et le motu Ahi avant de terminer le tour au lac de Temae.

L'événement permet de découvrir les zones humides de Moorea et participer à la valorisation mondiale de ces lieux.

"Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas fait d'actions de sensibilisation", s'est enthousiasmée Hereiti Arapari Oopu, chargée de projet maritime à la commune de Moorea-Maiao.

Cette dernière était interrogée en direct par Suliane Favennec :