Remaniement ministériel
Le président Moetai Brotherson l'a annoncé, il y aura un changement de personnes et de portefeuilles au sein de son gouvernement. Il dévoilera ces changements le 3 juin prochain.
La Nouvelle-Calédonie
Le président Moetai Brotherson s'est exprimé sur la question de la Nouvelle-Calédonie. Il a notamment annoncé que la Polynésie avait envoyé 60 poches de sang en Nouvelle-Calédonie. Le président de la Polynésie française souhaite surtout que le "gouvernement central" reprenne de la hauteur sur ce sujet. Il demande que le dossier soit confié au Premier ministre.
La menace de démission des 26 chefs de service du CHPF
Le président de la Polynésie française a tenu à rassurer les 26 chefs de service du CHPF qui ont menacé de démissionner si une enveloppe de 500 millions de francs n'était pas débloquée pour embaucher du personnel supplémentaire à l'hôpital du Taaone. Il annonce notamment que le gouvernement va consacrer plusieurs milliards pour la santé via le prochain collectif budgétaire qui sera examiné à l'Assemblée. Selon Moetai Brotherson, l'organisation de la santé est défaillante et il souhaite notamment augmenter l'attractivité des métiers de la santé en Polynésie française.
Concernant le pôle de santé mental, le bâtiment doit être livré au mois de novembre prochain, avec une mise en œuvre prévue durant le premier trimestre 2025. L'école des infirmières réouvre quant à elle ses portes à la prochaine rentrée. "Je n'ai toujours pas compris pourquoi cette école a été fermée."
La réforme fiscale
"Nous allons prendre cette année 2024 pour réformer la fiscalité et les comptes sociaux. Le calendrier des rencontres avec les partenaires sociaux a été fixé, on se tient à ce calendrier". 2024 sera l'année de la réforme fiscale. Pour Moetai Brotherson, l'action du gouvernement a permis de maintenir le pouvoir d'achat. "Si nous n'avions pas agi à notre arrivée, les prix à la pompe ne seraient ce qu'ils sont aujourd'hui".
Google, Starlink, Eutelsat OneWeb
Moetai Brotherson a répondu à de nombreuses questions sur les différents opérateurs liés à internet comme Google, Starlink ou encore Eutelstat OneWeb. Il a d'abord précisé la différence entre une entreprise comme Google, qui prévoit de tirer cinq câbles sous-marins en Polynésie et permettre ainsi d'augmenter la bande passante pour internet en Polynésie française, et des opérateurs internet privés comme Starlink ou encore Eutelsat OneWeb. Le président de la Polynésie française n'est pas opposé à l'arrivée d'opérateurs type Starlink ou Eutelsat Oneweb, à condition de ne pas pénaliser le service public. "Si demain, on doit faire venir Starlink, il faudra trouver un moyen pour qu'il contribue au maintien du service public".
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