En ce mercredi après-midi à Papeete, une soixantaine de fonctionnaires de police nationale et municipale sillonnent les points chauds pour éviter les rixes. Au parc Paofai, point de rencontre de la jeunesse, des activités récréatives sont assurées, sous haute surveillance… "Cela fait quelque temps que l'on travaille avec la DPDJ qui met en place des ateliers pour attirer et intéresser justement ces jeunes sur cette zone-là", explique Tautuarii Tixier, capitaine de police à la DTPN. "Ceux qui sont intéressés sont là, ils sont intéressés par diverses actions qui sont menées, et les autres ne font que passer, et continuent leur chemin et se retrouvent très souvent ailleurs en ville", précise Tamatea Tuheiava, commandant de la police nationale.
Un partenariat entre les différentes autorités centralisé au PC de la police municipale de Papeete. Là, on travaille de concert, un avantage à la fois logistique et juridique. "Les avantages, c'est qu'on a un lien beaucoup plus rapide pour envoyer nos patrouilles des deux institutions. En même temps, ça nous permet en matière judiciaire d'avoir un appui", indique Roger Lami, directeur de la police municipale de Papeete. "Nous avons certains pouvoirs qui nous sont dévolus par la loi, mais eux ont d'autres pouvoirs qui leur permettent d'arrêter et de conduite au poste certaines personnes, ce que nous ne pouvons pas faire", ajoute Patrick Bordet-adjoint au maire de Papeete.
Des véhicules de police sont postés aux endroits stratégiques de la ville. En voiture ou à vélo, le dispositif dissuasif est en place. Les esprits malveillants n’ont qu’à bien se tenir.