Les pompiers célèbrent la Sainte-Barbe

Les pompiers ont célébré ce mercredi 7 décembre la Sainte-Barbe. Une fête que les soldats du feu fêtent chaque année...
Dans le calendrier, la Saint-Barbe tombe un 4 décembre. Mais c'est bel et bien ce matin qu'une centaine de soldats du feu se sont réunis à Tarahoi, pour commémorer la sainte patronne des pompiers. "Nous profitons aussi de ce moment pour commémorer la mémoire de nos sapeurs-pompiers décédés au service", explique le Lieutenant Colonel Pierre Masson, directeur adjoint de la défense et de la protection civile. 

sainte barbe pompiers

Les pompiers célèbrent la Ste Barbe

Une dizaine de pompiers ont reçu des médailles d'honneur pour leur carrière. D'autres sapeurs pompiers ont reçu des diplômes ou encore des lettres de félicitations, de la main du Haut-commissaire René Bidal.


Regardez le reportage de notre journaliste Maruki Dury

Retrouvez le reportage complet dans nos journaux télévisés de ce mercredi 7 décembre sur Polynésie 1ère
La légende de la Sainte-Barbe
Originaire d’Orient au milieu du IIIe siècle, Barbara est la fille unique de Dioscore. Elle est d’une grande beauté, elle reçoit beaucoup de demandes en mariage de puissants seigneurs mais elle refuse de se marier. Son père l’enferme alors dans une tour d’un grand luxe, où elle vivra à l’écart des hommes. Pendant l’absence de son père, convoqué par l’Empereur, le Christ se révèle à elle.

Elle se convertit au Christianisme. Sa conversion est matérialisée par la troisième fenêtre qu’elle fait percer dans la tour, symbolisant la Trinité. La colère de son père sera terrible. Il brandit son épée et la poursuit dans la ville. Elle arrive à se cacher mais un berger la dénonce. Il la saisit par les cheveux, la traîne jusqu’à la ville et l’enferme dans un donjon. Le lendemain, il la conduit devant le juge Marcien.

Sainte-Barbe a suscité diverses croyances et pratiques

Elle refuse d’abjurer la religion chrétienne. Le juge la condamne aux pires tortures sous le regard de son père. On lui arrache les seins avec des peignes de fer, la brûle avec des lames rougies puis elle est fouettée. Mais, par la grâce de Dieu, elle ne ressent pas la douleur. Enfin, elle est promenée nue à travers le pays, tirée par un cheval. Elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudité. Elle refuse toujours d’abjurer alors son père la décapite. Aussitôt, il est frappé par la foudre et réduit en poussière.

La richesse des légendes entourant le martyre de Sainte-Barbe a suscité diverses croyances et pratiques : les mineurs d’abord mais aussi les artificiers, les salpêtriers, les fondeurs, les couleuvriers, les arquebusiers et bien sûr les pompiers se sont mis sous sa protection. Tous les métiers en rapport avec la foudre et le feu se tournent vers celle-ci mais aussi les fourreurs, les pelletiers et les chapeliers ! Saint-Barbe protège de la "mâle-mort" c'est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers sacrements, ce qui interdisait aux fidèles d’être enterrés en chrétiens au Moyen-âge. Ainsi, les patronages de Sainte-Barbe les plus connus furent ceux des mineurs, des canonniers et des pompiers. Elle fut surnommée "la Sainte du feu".

(source sapeurs-pompiers de France)