Pourquoi le Tahoeraa a tout intérêt à présenter une femme pour remplacer Fritch à l'Assemblée

Le parti de Gaston FLOSSE perd 2,5 Millions de FCP par an en subvention d'Etat en ne respectant par la loi sur la parité pour ses parlementaires à l'Assemblée et au Sénat.
La première réunion du nouveau conseil municipal aura lieu vendredi matin, à 9h, pour la commune de Pirae. Le conseil municipal sera chargé d’élire le maire et ses adjoints
Edouard Fritch fera son grand retour à la tête de la commune.
Et son travail politique, le député le voit dit-il "uniquement en Polynésie."

Comme il l’avait annoncé, il compte démissionner de son mandat national pour se consacrer à sa mairie et à son poste de président de l’Assemblée de la Polynésie Française. Avec la loi sur le cumul des mandats, il était obligé de choisir. Sa décision sera actée mi avril.
Des élections partielles dans la première circonscription devront alors se tenir dans un délai de 3 mois. Et à ce moment là, le Tahoeraa Huiraatira aurait tout intérêt à présenter une femme comme candidate. Car aujourd’hui, en ne respectant pas les consignes de parités chez ses parlementaires, le parti de Gaston Flosse est lourdement pénalisé.

Dans le détail, les financements publics proviennent de deux calculs. Les partis reçoivent un peu plus de 5 Millions de FCP par élu. Avec un sénateur et 3 députés, le Tahoeraa reçoit donc de l'Etat environ 20 Millions de FCP. C'est dans le second calcul que rentre en compte la parité hommes/femmes. Chaque voix obtenue lors des élections législatives rapporte à chacun des partis 187 FCP/an. Le parti orange devrait donc bénéficier cette année de 4,7 Millions de FCP. Sauf que des pénalités sont prévues pour ceux qui ne respectent pas la parité. Et comme au Tahoeraa, l'ensemble des députés dont des hommes, 3/4 de ces aides sont perdues. L'Etat ne lui verse qu'un peu moins de 2 Millions de FCP. S'il n'y a donc aucune obligation légale de présenter une femme à la députation, le parti de Gaston Flosse y gagnerait économiquement.