Pierre Bonnery, 36 ans, est mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur des jeunes stagiaires. Il comparaît libre devant la cour d'Assises à partir de ce mardi 17 février. Trois jours d'audience sont prévus.
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C'est le premier procès de la session d'Assises qui s'est ouverte ce mardi matin. L'homme sur le banc des accusés est Pierre Bonnery, un ancien sergent chef du GSMA de Mahina. Il comparaît libre durant les trois jours d'audience prévus. En plus des victimes présumés, dix témoins sont appelés à la barre.
Les faits remontent entre mai et juillet 2009. Mis en examen pour deux viols commis sur une jeune stagiaire, ce dernier nie avoir forcé la victime et maintient qu'il s'agit de rapports consentis. Pierre Bonnery, 36 ans, est également accusé d'agressions sexuelles sur deux autres stagiaires. Même si ce dernier regrette les allusions sexuelles verbales qu' il faisait de manière fréquente, il ne reconnaît aucune agression.
Écoutez le reportage de notre journaliste Caroline Farhi :
Après l'audition dans la matinée de l'accusé présumé, quatre témoins ont défilé à la barre cet après-midi. Tous ont décrit un homme violent verbalement qui était avide de détails sur la vie sexuelle des stagiaires. En revanche, personne n'a été témoin des deux viols pour lesquels le mis en cause est jugé. L'audition des témoins est capitale dans ce procès pour permettre de mieux cerner la personnalité de Pierre Bonnery. Car toute la difficulté de ce procès réside dans le fait de déterminer qui dit la vérité et qui ment. Alors que l'ancien sergent chef affirme que la victime présumée était consentante lors des rapports, cette dernière soutient le contraire.
Entendue à la barre à partir de16h cet après midi, la victime, âgée de 23 ans au moment des faits, a relaté les circonstances de son viol en pleurs. Elle a accusé son supérieur d'avoir recours au chantage pour arriver à ses fins. Après avoir su que la jeune stagiaire ait été victime d'agression sexuelle par son père dans son enfance, le sergent chef s'en serait servi contre elle et aurait menacé de dénoncer les faits à toute sa famille. Pierre Bonnery aurait également exigé que cette dernière quitte son petit ami du GSMA, en invoquant une violation au règlement. Il lui aurait alors imposé une relation sexuelle alors qu'elle était allée le retrouver dans sa chambre, terrorisée par la visite de son père au lendemain des menaces proférées par le sergent chef.
procès d’un ancien sergent…
Les faits remontent entre mai et juillet 2009. Mis en examen pour deux viols commis sur une jeune stagiaire, ce dernier nie avoir forcé la victime et maintient qu'il s'agit de rapports consentis. Pierre Bonnery, 36 ans, est également accusé d'agressions sexuelles sur deux autres stagiaires. Même si ce dernier regrette les allusions sexuelles verbales qu' il faisait de manière fréquente, il ne reconnaît aucune agression.
Écoutez le reportage de notre journaliste Caroline Farhi :
viol GSMA
Après l'audition dans la matinée de l'accusé présumé, quatre témoins ont défilé à la barre cet après-midi. Tous ont décrit un homme violent verbalement qui était avide de détails sur la vie sexuelle des stagiaires. En revanche, personne n'a été témoin des deux viols pour lesquels le mis en cause est jugé. L'audition des témoins est capitale dans ce procès pour permettre de mieux cerner la personnalité de Pierre Bonnery. Car toute la difficulté de ce procès réside dans le fait de déterminer qui dit la vérité et qui ment. Alors que l'ancien sergent chef affirme que la victime présumée était consentante lors des rapports, cette dernière soutient le contraire.
Entendue à la barre à partir de16h cet après midi, la victime, âgée de 23 ans au moment des faits, a relaté les circonstances de son viol en pleurs. Elle a accusé son supérieur d'avoir recours au chantage pour arriver à ses fins. Après avoir su que la jeune stagiaire ait été victime d'agression sexuelle par son père dans son enfance, le sergent chef s'en serait servi contre elle et aurait menacé de dénoncer les faits à toute sa famille. Pierre Bonnery aurait également exigé que cette dernière quitte son petit ami du GSMA, en invoquant une violation au règlement. Il lui aurait alors imposé une relation sexuelle alors qu'elle était allée le retrouver dans sa chambre, terrorisée par la visite de son père au lendemain des menaces proférées par le sergent chef.