Le texte présenté à l'Assemblée a été voté à l'unanimité, en début de semaine dernière. Depuis cette année, et ce jusqu'en 2020, le reo tahiti n'est plus éliminatoire même si il reste obligatoire.
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L’épreuve de Tahitien n’est plus éliminatoire au concours d’entrée pour devenir professeur des écoles. Cette décision a été votée à l'unanimité à l'Assemblée, mardi 25 août, après la présentation du texte par la présidente de la commission, Chantal Galenon, représentante de l'UPLD. Le Tavini, qui avait pourtant fait de la protection de l'emploi local son cheval de bataille, se retrouve désormais face à ses contradictions. En effet, voter contre le texte entraînerait le non-recrutement de futurs enseignants, et voter en faveur du texte, reviendrait à supprimer la priorité aux Polynésiens.
Cette situation est plus qu'embarassante, selon Chantal Galenon, représentante Tavini Huira'atira. "Les professeurs métropolitains qui ne maîtrisent pas le reo Ma'ohi, ne devrait pas, en principe, réussir le concours et le stage", a expliqué la présidente de la commission. "Maintenant, je demande à voir. C'est un texte qui nous a été imposé par l'Etat français. Ce qu'il va changer ? le nombre d'étudiants polynésiens".
Ce concours n'est donc plus réservé aux seuls Polynésiens, mais aussi aux candidats métropolitains. Cette année, ils sont un peu plus de 150 étudiants à s'être inscrits dans la filière. Mais, attention, si le reo Tahiti n'est plus éliminatoire en première année, il est obligatoire en fin de cursus. "En Master 2, les étudiants doivent avoir un niveau très satisfaisant, avec des notes au-delà de 10. Elles sont non-compensables, c'est-à-dire qu'une bonne note en mathématiques ne pourra pas compenser une mauvaise note en tahitien", souligne Mirose Paia, maître de conférence à l'université de Polynésie française.
Ce nouveau dispositif est en vigueur depuis cette année, et il devrait être appliqué jusqu'en 2020.
Cette situation est plus qu'embarassante, selon Chantal Galenon, représentante Tavini Huira'atira. "Les professeurs métropolitains qui ne maîtrisent pas le reo Ma'ohi, ne devrait pas, en principe, réussir le concours et le stage", a expliqué la présidente de la commission. "Maintenant, je demande à voir. C'est un texte qui nous a été imposé par l'Etat français. Ce qu'il va changer ? le nombre d'étudiants polynésiens".
Ouverture vers des candidats métropolitains
Ce concours n'est donc plus réservé aux seuls Polynésiens, mais aussi aux candidats métropolitains. Cette année, ils sont un peu plus de 150 étudiants à s'être inscrits dans la filière. Mais, attention, si le reo Tahiti n'est plus éliminatoire en première année, il est obligatoire en fin de cursus. "En Master 2, les étudiants doivent avoir un niveau très satisfaisant, avec des notes au-delà de 10. Elles sont non-compensables, c'est-à-dire qu'une bonne note en mathématiques ne pourra pas compenser une mauvaise note en tahitien", souligne Mirose Paia, maître de conférence à l'université de Polynésie française.
Ce nouveau dispositif est en vigueur depuis cette année, et il devrait être appliqué jusqu'en 2020.