Projet aquacole : une délégation de Tian Jui de nouveau à Hao

Après avoir rencontré le président Fritch, la délégation composée de Wang Cheng, président de la société Tian Jui, du futur directeur de Tahiti Nui Ocean Foods, d’un expert en aquaculture et du délégué aux affaires internationales et européennes, Hiria Ottino, s'est rendue à Hao.




Le président Edouard Fritch, entouré du vice-président Nuihau Laurey, du ministre de l’économie, Jean-Christophe Bouissou, et du ministre en charge des affaires foncières, Tearii Alpha, a rencontré samedi M. Wang Cheng, président de la société Tian Rui qui porte le projet aquacole de Hao.
M. Wang Cheng était accompagné du futur directeur de Tahiti Nui Ocean Foods et d'un expert en aquaculture.

Le président a souhaité que ses interlocuteurs puissent lui présenter le projet envisagé à Hao, ainsi que les étapes envisagées pour l’installation des infrastructures nécessaires à la ferme aquacole.

Edouard Fritch a notamment souligné que le gouvernement avait « rapidement besoin d’un calendrier prévisionnel sur lequel nous pourrons discuter, mais aussi quels seront les engagements de la société sur les travaux, les espèces qui vont être élevées, les emplois générés, et également les éventuels autres projets sur place, notamment en matière de recherche ».

M. Wang Cheng a donc exposé les grandes lignes du projet qui demande encore à être affiné en ce qui concerne les plans des infrastructures, comme pour les espèces d’élevage, sachant qu’il s’agira de poissons locaux. C’est la raison pour laquelle la délégation chinoise s'est rendue à Hao pour deux jours. La version finale du projet pourrait être communiquée d’ici deux mois.

"Passer à la phase opérationnelle"

M. Wang Cheng, tout en insistant sur le fait qu’il respecterait bien sûr la réglementation locale et les normes internationales, s’est inquiété des délais d’instruction des dossiers par l'administration avant la délivrance des autorisations. Le président lui a répondu que « nous ferons tout pour que les choses aillent vite. Nous sommes pressés de créer des emplois. Mais il faut agir dans la transparence, dans la confiance, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ».

Il a également indiqué qu’il était important  que la société Tahiti Nui Ocean Foods, qui s’occupera de la gestion du projet, soit rapidement installée en Polynésie française afin de désigner des référents dans chaque ministère concerné.
Le vice-président Nuihau Laurey a fait valoir qu’il fallait maintenant « passer à la phase opérationnelle et que les référents ministériels puissent travailler avec la société sur les différentes phases du projet ».

Source gouvernement Polynésie