Un quatrième collège au CESC

Ils seront toujours 48 conseillers membres de la quatrième institution du Pays. En revanche, ce jeudi, la délibération portant composition, organisation et fonctionnement du CESC sera présentée pour examen aux représentants de Tarahoi.
Celle-ci prévoit la création d’un quatrième collège, celui "du développement", en plus des trois déjà existants. Du coup, chaque collège voit son effectif ramené à 12, au lieu de 16.

L’idée c’est de donner plus de représentativité aux secteurs du tourisme, des économies bleue et verte, du numérique, l’artisanat et la culture, de la défense et la valorisation de l’environnement.

Résultat pour le collège des salariés : La confédération syndicale Otahi, qui avait deux sièges, n’en aura plus qu’un, la CSIP et A Tia i Mua verront aussi leur effectif réduit d’un membre, et enfin la confédération CSTP/FO bénéficiera de trois sièges, au lieu de cinq. Par contre, la Confédération O Oe To Oe Rima, le Syndicat territorial des instituteurs, professeurs et agents de l’éducation publique en Polynésie française (STIP/AEP) et la Fédération des syndicats de l’enseignement privé conservent leur siège. Le Syndicat de la fonction publique (SFP) fait son entrée au CESC, avec un siège.

Les nouveaux conseillers seront nommés par arrêté en Conseil des ministres, avant mi-juillet, sur proposition des organisations concernées. Cette année, l’institution dispose d’un budget de fonctionnement de 91 millions Fcfp pour rétribuer ses conseillers, et 111,8 millions pour son personnel.

Mahinui Temarii, secrétaire général de la fédération des syndicats des travailleurs de la manutention portuaire :