Le gouvernement n’ira pas au forceps sur ce projet mal accueilli de la population de Paea. Conscient de l’inquiétude populaire, le ministre de l'équipement annonce le lancement d’une nouvelle étude, d'une consultation populaire, et une révision du tracé.
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Le projet de route du Sud n’est pas totalement abandonné. Mais repoussé. Le ministre de l’équipement, René Temeharo, a annoncé lundi l’étude d’un nouveau tracé en pied de montagne. Et le lancement d’une procédure de consultation.
Le gouvernement étudie un nouveau tracé, certainement en pied de montagne, afin de limiter l’emprise foncière sur les terrains habités. Il reconnaît aussi que la méthode employée jusqu’ici n’a pas toujours été la meilleure. L'ajout de ce projet dans le PGA (plan général d'aménagement) de la ville de Paea avait pris beaucoup d'habitants de la commune par surprise.
Le tracé de cette voie destinée à désengorger la route de ceinture de l’Ouest de Tahiti entre Punaauia et Taravao menace d’expulsion des centaines de foyers.
"Nous allons mener d’autres études" (…) , explique René Temeharo. "Je pense qu’il y a eu de la précipitation au niveau de la révision de ce PGA car nous n’étions pas prêts pour mettre en œuvre cette opération. (…) La situation se doit d’être revue plus sagement" affirme aujourd'hui le ministre.
Pour Gilles Parzy, président de l’association Mata Atea contre la route du sud, cette annonce n’est pas suffisante.
L’association Mata Atea propose d’élargir la route de ceinture, ce qui est jugé moins onéreux, et plus rapide. "C’est du court terme dont ont besoin les gens", affirme Gilles Parzy, qui milite aussi pour le développement des transports en commun, des pistes cyclables, et la déconcentration de l’activité économique sur l'île de Tahiti.
"D’ici le mois de juillet, nous allons mener une concertation avec la commune, et aussi avec les associations, afin de réaliser ensemble ce projet tant attendu pour le développement de nos communes, dans l’intérêt général."
René Temeharo, ministre de l'équipement et des transports terrestres
ITW René Temeharo
Le gouvernement étudie un nouveau tracé, certainement en pied de montagne, afin de limiter l’emprise foncière sur les terrains habités. Il reconnaît aussi que la méthode employée jusqu’ici n’a pas toujours été la meilleure. L'ajout de ce projet dans le PGA (plan général d'aménagement) de la ville de Paea avait pris beaucoup d'habitants de la commune par surprise.
Le tracé de cette voie destinée à désengorger la route de ceinture de l’Ouest de Tahiti entre Punaauia et Taravao menace d’expulsion des centaines de foyers.
"Nous allons mener d’autres études" (…) , explique René Temeharo. "Je pense qu’il y a eu de la précipitation au niveau de la révision de ce PGA car nous n’étions pas prêts pour mettre en œuvre cette opération. (…) La situation se doit d’être revue plus sagement" affirme aujourd'hui le ministre.
Pour Gilles Parzy, président de l’association Mata Atea contre la route du sud, cette annonce n’est pas suffisante.
"On comprend bien qu’ils veulent calmer le jeu par rapport aux élections qui arrivent, mais personne n’est dupe. On parle de tracé qui soit nouveau et qui soit déplacé en pied de montagne, mais il est déjà en pied de montagne! On sera satisfait quand on entreprendra des mesures [raisonnables] pour résoudre ce problème de circulation ."
Gilles Parzy, président de l'association Mata Atea
L’association Mata Atea propose d’élargir la route de ceinture, ce qui est jugé moins onéreux, et plus rapide. "C’est du court terme dont ont besoin les gens", affirme Gilles Parzy, qui milite aussi pour le développement des transports en commun, des pistes cyclables, et la déconcentration de l’activité économique sur l'île de Tahiti.
Route du sud, le gouvernement va revoir sa copie