Le deuxième volet de la réforme institutionnelle voulue par Paris en faveur d’une démocratie plus représentative, responsable et efficace passe mal au fenua. Les 57 élus de Tarahoi ont voté contre ce projet de loi, ce jeudi.
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Le projet de réforme, qui doit être examiné par le Parlement, vise à supprimer 30% des sièges de parlementaires.
L’Assemblée nationale passerait de 577 à 404 députés, et le Sénat de 348 à 244 sénateurs.
Le nombre de parlementaires pour la Polynésie française pourrait bien être fixé par ordonnance à « au moins un député et un sénateur ».
Les 57 élus de Tarahoi ont voté contre ce projet de loi, aujourd'hui. Pour la sénatrice et réprésentante Lana Tetuanui, « c'est du muselage de la démocratie ».
Le projet de réforme prévoit aussi de limiter dans le temps le nombre de mandats à trois pour le président de la Polynésie française. À trois aussi pour les maires des communes de plus de 9 000 habitants.
Il prévoit par ailleurs d’introduire la proportionnelle aux législatives.
Autres dossiers examinés en séance : le projet de convention éducation État-Pays et le projet de délibération relatif aux conclusions des Assises de l’outre-mer en Polynésie française. Il a été adopté par 40 voix pour. L’opposition s’est abstenue à l’exception de deux de ses représentants qui ont apporté leurs voix à la majorité.
L’Assemblée nationale passerait de 577 à 404 députés, et le Sénat de 348 à 244 sénateurs.
Le nombre de parlementaires pour la Polynésie française pourrait bien être fixé par ordonnance à « au moins un député et un sénateur ».
Les 57 élus de Tarahoi ont voté contre ce projet de loi, aujourd'hui. Pour la sénatrice et réprésentante Lana Tetuanui, « c'est du muselage de la démocratie ».
« Où allons-nous ? »
Le projet de réforme prévoit aussi de limiter dans le temps le nombre de mandats à trois pour le président de la Polynésie française. À trois aussi pour les maires des communes de plus de 9 000 habitants.
Il prévoit par ailleurs d’introduire la proportionnelle aux législatives.
Autres dossiers examinés en séance : le projet de convention éducation État-Pays et le projet de délibération relatif aux conclusions des Assises de l’outre-mer en Polynésie française. Il a été adopté par 40 voix pour. L’opposition s’est abstenue à l’exception de deux de ses représentants qui ont apporté leurs voix à la majorité.
Réforme institutionnelle : « du muselage de démocratie » pour Lana Tetuanui