Rimatara Va’a participe à son cinquième Hawaiki Nui. Ce petit club venu des Australes va tenter d’améliorer sa 17e place obtenue lors de l’édition précédente. Rencontre.
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Il a été le premier club de l'île à concourir à la Hawaiki Nui. En cinq participations, Rimatara Va’a a montré de quoi ses rameurs étaient capables. Depuis le début de sa participation en 2010, l’équipe se place dans le top 20. En 2014, elle a terminé 17e.
Cette année, les rameurs semblent bien déterminés à s’améliorer. « On est venu ici pour ça ! », confie Apini Ahini, le capitaine, âgé de 20 ans. Il est le plus jeune de cette équipe composée de sept rameurs dont un remplaçant, âgés de 20 à 35 ans.
Le jeune homme a belle allure et le corps sculpté. Comme le reste de son équipe… Depuis le mois d’août, chez eux à Rimatara, les rameurs se préparent physiquement à cette grande course. Cardio le matin, rame durant 2 heures le soir et plus de 5 heures le samedi et souvent quelques heures supplémenatires le dimanche. L’équipe semble prête à affronter leurs adversaires.
Pendant la course, le capitaine connaît les atouts de son équipe, il sait là où elle peut faire la différence : en remontée, c’est-à-dire contre le vent. « C’est surtout lors de la 3e étape, à l’entrée de la passe de Tutiroa, que nous profiterons de cet atout », explique le jeune capitaine passé lundi matin, comme un certain nombre de clubs, à la pesée des va’a. Leur pirogue, n° 587, pèse 162 kg. Elle est faite en bois, quant à leurs rames, elle sont en bois et en carbone.
A l’inverse de certaines équipes - elles sont une cinquantaine cette année - Rimatara Va’a n’a pas adopté l’auto-videur. Le club est resté à l’ancienne… Mais, la raison est peut-être, aussi, économique.
Participer à la Hawaiki Nui a un coût pour ces clubs venant de loin. Grâce au soutien de la mairie et de la population et à la vente de ma’a ou à l’organisation de collectes, l’équipe est parvenue à rassembler les 1.2 millions cfp dont elle a besoin pour concourir.
Cette somme permet de couvrir les frais de déplacement, le logement, le ma’a ...
La logistique est souvent plus compliquée que pour les clubs déjà basés à Tahiti. Avant d’arriver à Huahine, l’équipe a dû faire un saut par Tahiti, c’est de là qu’embarquent les va’a pour partir ensuite en bateau à destination de Huahine. « On est arrivés mercredi dernier à Tahiti pour partir samedi soir à Huahine », explique Apini Ahini. Et les jours passés dans la capitale ont forcément un coût pour l’équipe.
Une fois à Huahine, l’équipe, alors logée chez un particulier, doit également assurer la location d'un bateau pour servir de « bateau suiveur », l’embarcation qui aide, soutient et ravitaille les rameurs durant la course. « Heureusement que nous sommes aidés par les habitants de notre île qui nous soutiennent. On va essayer de leur rendre la pareille en donnant tout ce qu’on a pour cette Hawaiki Nui ! ».
Cette année, les rameurs semblent bien déterminés à s’améliorer. « On est venu ici pour ça ! », confie Apini Ahini, le capitaine, âgé de 20 ans. Il est le plus jeune de cette équipe composée de sept rameurs dont un remplaçant, âgés de 20 à 35 ans.
Le jeune homme a belle allure et le corps sculpté. Comme le reste de son équipe… Depuis le mois d’août, chez eux à Rimatara, les rameurs se préparent physiquement à cette grande course. Cardio le matin, rame durant 2 heures le soir et plus de 5 heures le samedi et souvent quelques heures supplémenatires le dimanche. L’équipe semble prête à affronter leurs adversaires.
Pendant la course, le capitaine connaît les atouts de son équipe, il sait là où elle peut faire la différence : en remontée, c’est-à-dire contre le vent. « C’est surtout lors de la 3e étape, à l’entrée de la passe de Tutiroa, que nous profiterons de cet atout », explique le jeune capitaine passé lundi matin, comme un certain nombre de clubs, à la pesée des va’a. Leur pirogue, n° 587, pèse 162 kg. Elle est faite en bois, quant à leurs rames, elle sont en bois et en carbone.
A l’inverse de certaines équipes - elles sont une cinquantaine cette année - Rimatara Va’a n’a pas adopté l’auto-videur. Le club est resté à l’ancienne… Mais, la raison est peut-être, aussi, économique.
Participer à la Hawaiki Nui a un coût pour ces clubs venant de loin. Grâce au soutien de la mairie et de la population et à la vente de ma’a ou à l’organisation de collectes, l’équipe est parvenue à rassembler les 1.2 millions cfp dont elle a besoin pour concourir.
Cette somme permet de couvrir les frais de déplacement, le logement, le ma’a ...
La logistique est souvent plus compliquée que pour les clubs déjà basés à Tahiti. Avant d’arriver à Huahine, l’équipe a dû faire un saut par Tahiti, c’est de là qu’embarquent les va’a pour partir ensuite en bateau à destination de Huahine. « On est arrivés mercredi dernier à Tahiti pour partir samedi soir à Huahine », explique Apini Ahini. Et les jours passés dans la capitale ont forcément un coût pour l’équipe.
Une fois à Huahine, l’équipe, alors logée chez un particulier, doit également assurer la location d'un bateau pour servir de « bateau suiveur », l’embarcation qui aide, soutient et ravitaille les rameurs durant la course. « Heureusement que nous sommes aidés par les habitants de notre île qui nous soutiennent. On va essayer de leur rendre la pareille en donnant tout ce qu’on a pour cette Hawaiki Nui ! ».